Le directeur général de l’Iface a été sensible à l’article sur les étudiants retenus à la porte pendant que leurs camarades étaient en train de faire l’examen. En effet, le Professeur Ibrahima Daly Diouf, directeur général de la structure se trouvant actuellement à l’étranger, a réagi.
Au bout du fil, il explique d’emblée avoir pris service en avril et a trouvé un taux de moins de 20% de recouvrement. C’est d’ailleurs pour lui, une situation qu’il fallait résoudre avec des mesures qui ont été prises. « Nous avions demandé à tous ceux qui avaient des arriérés de mensualités de se rapprocher de la direction afin de trouver des solutions. Des rappels ont été faits à maintes reprises. L’information a été donnée aux responsables de classes, partagée dans les groupes Whatsapp et affichée partout. »
Une issue heureuse a été trouvée avec ceux qui sont allés voir l’administration. Avant qu’ils ne partent en vacances, les étudiants avaient reçu une note leur signifiant qu’ils devaient payer leurs mensualités pour pouvoir faire leur examen à l’ouverture. A une semaine des examens, la liste des étudiants qui sont autorisés à passer leur examen a toujours été affichée selon le directeur général. « On a eu deux mois de vacances et ceux qui ont payé jusqu’à ce qu’il leur reste deux mois de paiement ont été acceptés à l’examen », dit-il.
Les étudiants ont, renchérit-il, raison de dire que qu’avant, on procédait par rétention de notes ou de bulletins d’admission, seulement si cette méthode marchait, l’établissement ne serait à moins de 20% de recouvrement. Il fallait donc changer de stratégie. « Quand on s’inscrit dans un établissement privé avec des enseignements payants, il faut s’acquitter de ses mensualités. La meilleure manière d’aider un étudiant, ce n’est pas de l’encourager à accumuler des dettes », conclut le professeur Ibrahima Daly Diouf.
4 Commentaires
Njaaye007
En Novembre, 2021 (08:30 AM)Mallé
En Novembre, 2021 (08:48 AM)Lucide
En Novembre, 2021 (10:24 AM)