Les Occidentaux et la Chine ont des modèles d’intervention financière différents en Afrique. Et de plus en plus, les deux modèles font l’objet de critiques. Agrégé en économie, le professeur Ahmadou Aly Mbaye estime que ni l’un ni l’autre ne constitue la solution pour le continent.
« L’efficacité de l’Aide publique au développement est un réel problème. D’abord, il faut faire la différence entre les montants des engagements des pays développés et les réalisations. Quand ils annoncent 1000 milliards, finalement ils ne donnent que 10% ou moins que ça », relève-t-il.
Ensuite, ajoute l’économiste, même quand les pays occidentaux signent, ils rendent délibérément compliqués les mécanismes de décaissement pour retarder la sortie de l’argent.
Tout le contraire de la Chine ou de la Turquie par exemple qui ont des mécanismes de décaissement plus souples. Mais là aussi, attention au retour de bâton. « Il y a la rapidité des décaissements, mais il y a en contrepartie d’autres problèmes comme l’endettement massif pour beaucoup de pays, des actifs qui sont donnés en contrepartie. Il y a aussi le problème du transfert de technologie », énumère Ahmadou Aly Mbaye.
L’ancien doyen de la Faseg devenu recteur de l’Ucad estime que dans un cas comme dans un autre, on a des avantages et des inconvénients. « Je pense qu’on a besoin de standardiser les moyens d’intervention en jouant sur ce qui est positif pour minimiser ce qui est négatif ».
« L’efficacité de l’Aide publique au développement est un réel problème. D’abord, il faut faire la différence entre les montants des engagements des pays développés et les réalisations. Quand ils annoncent 1000 milliards, finalement ils ne donnent que 10% ou moins que ça », relève-t-il.
Ensuite, ajoute l’économiste, même quand les pays occidentaux signent, ils rendent délibérément compliqués les mécanismes de décaissement pour retarder la sortie de l’argent.
Tout le contraire de la Chine ou de la Turquie par exemple qui ont des mécanismes de décaissement plus souples. Mais là aussi, attention au retour de bâton. « Il y a la rapidité des décaissements, mais il y a en contrepartie d’autres problèmes comme l’endettement massif pour beaucoup de pays, des actifs qui sont donnés en contrepartie. Il y a aussi le problème du transfert de technologie », énumère Ahmadou Aly Mbaye.
L’ancien doyen de la Faseg devenu recteur de l’Ucad estime que dans un cas comme dans un autre, on a des avantages et des inconvénients. « Je pense qu’on a besoin de standardiser les moyens d’intervention en jouant sur ce qui est positif pour minimiser ce qui est négatif ».
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