S'adressant aux députés sénégalais, le président
français, de passage à Dakar, sur la route qui doit le mener au prochain
sommet de la Francophonie à Kinshasha, a réitéré l'engagement de la
France à intervenir au nord du Mali, occupé par les islamistes d'Ansar
Edine. C'est après avoir reconnu le rôle décisif du Sénégal, à travers
notamment ses soldats, les Jambaar, dans le règlement des conflits qui
agitent le continent en particulier : au Soudan, au Congo, en Côte
d'Ivoire, etc. Il a aussi révélé qu'en ce moment, une résolution est à
l'étude au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (Onu)
pour donner un cadre légal à l'engagement que prendront les pays
africains sur la question malienne.
22 Commentaires
Nts
En Octobre, 2012 (16:27 PM)Compétence En Rade
En Octobre, 2012 (16:38 PM)"parler une langue c'est exprimer une culture, c'est delivrer un message" alors elargissez cette langue et culture de la france.
Pourquoi un francais de L'autre cote vient ecraser nos langues de la sorte?
Compé
Compétence En Rade
En Octobre, 2012 (16:44 PM)Compé
Kaaw Sow
En Octobre, 2012 (16:51 PM)peuls du senegal unissons nous pour combattre ces singes de wolof.
diolfo ko rewdou
Huhu
En Octobre, 2012 (17:00 PM)Rupture
En Octobre, 2012 (17:06 PM)Sélassié Tafari
En Octobre, 2012 (17:54 PM)mais l'espoir est toujours permise et on doit ouvrer pour notre dignité, pour notre survie et il est temps.
Sixkiller
En Octobre, 2012 (17:55 PM)Yewouleene
En Octobre, 2012 (19:30 PM)Talbé
En Octobre, 2012 (20:03 PM)Pratiquement tous les chefs d’Etats africains qui comptaient sur l’aide budgétaire de pays susceptibles d’êtes poursuivis sur leurs responsabilités directes de la traite, la colonisation et les travaux forcés, ont montrés profile bas quand nous leurs parlions de justice et réparations.
Pendant qu’on y est, parlons encore et encore de justice et des réparations liées de la traitre négrières, de la colonisation e des travaux force.
Selon mediapart.fr :
Trois usages internationaux des réparations de l'esclavage
Aux États-Unis, au Brésil, en Haïti, la thématique des
réparations dues à l’esclavage s’est surtout développée
au début des années 2000, dans la foulée de la
conférence de Durban. En empruntant des chemins
différents et avec plus ou moins de succès.
1. États-Unis : les réparations demandées aux
entreprises
Sur mediapart.fr, un objet graphique est disponible à cet endroit.
En 1865, les États-Unis abolissent l’esclavage sur
leur territoire et, la même année, mettent en place la
politique dite du « 40 acres and a mule », qui octroie
aux anciens esclaves américains des terres arables et
des animaux. Cette politique sociale de redistribution
et de réparation fut rapidement suspendue après
l’assassinat de Lincoln mais rappelle que l’idée de
compenser les dommages subis du fait de l’esclavage
n’est pas neuve.
On la retrouve notamment au moment de la
revendication de l’égalité des droits civiques puisque,
en 1963, dans son livre Why we can’t wait, Martin
Luther King avait déjà pris position en faveur des
réparations, en écrivant qu’aucune « somme d’or ne
pourrait réparer l’exploitation et l’humiliation des
Noirs américains tout au long des siècles. Cependant,
on pourrait évaluer le prix des salaires non-payés
pendant toutes ces années d’esclavage et réparer en
conséquence ».
L’État américain a d’ailleurs déjà versé des réparations
à certaines catégories de population, puisque à partir
du début des années 1970, des centaines de millions
de dollars et des terres ont été alloués aux populations
natives d’Alaska, puis aux Klamaths de l’Oregon,
aux Sioux du Dakota du Sud ou aux Seminoles de
Floride…
Surtout, en 1988, le Congrès présenta des excuses
Talibé
En Octobre, 2012 (20:04 PM)revendication de l’égalité des droits civiques puisque,
en 1963, dans son livre Why we can’t wait, Martin
Luther King avait déjà pris position en faveur des
réparations, en écrivant qu’aucune « somme d’or ne
pourrait réparer l’exploitation et l’humiliation des
Noirs américains tout au long des siècles. Cependant,
on pourrait évaluer le prix des salaires non-payés
pendant toutes ces années d’esclavage et réparer en
conséquence ».
L’État américain a d’ailleurs déjà versé des réparations
à certaines catégories de population, puisque à partir
du début des années 1970, des centaines de millions
de dollars et des terres ont été alloués aux populations
natives d’Alaska, puis aux Klamaths de l’Oregon,
aux Sioux du Dakota du Sud ou aux Seminoles de
Floride…
Surtout, en 1988, le Congrès présenta des excuses
Talibé
En Octobre, 2012 (20:06 PM)officielles aux Américains d’origine japonaise internés
dans des camps pendant la Seconde Guerre mondiale,
et versa 20 000 dollars de compensation par prisonnier
encore vivants. C’est cet exemple qui est notamment
invoqué par l’écrivain et avocat afro-américain
Randall Robinson dans un livre paru en 2001, intitulé
The Debt : what America owes to blacks, qui va
relancer le débat autour des réparations dues à
l’esclavage.
Dans la foulée de cet ouvrage et de la conférence
de Durban, les demandes de réparation concernant
l’esclavage se développent au tournant des années
2000, avec deux spécificités : emprunter le plus
souvent la voie judiciaire et se concentrer sur des
demandes de réparations faites à des entreprises qui
ont bénéficié de l’esclavage.
Sur mediapart.fr, un objet graphique est disponible à cet endroit.
En 2002, une plainte collective a ainsi été déposée
devant la justice fédérale américaine en demande
de réparation pour les quelque 35 millions de
Noirs descendants d’esclaves. Les trois premières
entreprises à être visées étaient la compagnie
ferroviaire CSX dont les lignes ont été construites en
partie par des esclaves, la banque FleetBoston, fondée
par John Brown, un marchand d’esclaves notoire,
et la compagnie d’assurances Aetna, qui proposait à
l’époque aux propriétaires d’esclaves d’assurer leur
Talibé
En Octobre, 2012 (20:07 PM)« cheptel » sur la vie en refusant toutefois de payer si
l’esclave était lynché, mourait d’épuisement au travail
ou se suicidait…
L’idée de cette « class-action » était que les
compensations éventuellement obtenues ne soient pas
versées à des individus mais à une commission
chargée de financer des projets humanitaires
bénéficiant à la communauté noire-américaine, dans
l’éducation ou la santé notamment.
Ces procédures n’ont toutefois pas abouti à des
jugements obligeant les entreprises visées à verser des
compensations financières, mais le poids symbolique
de ces procès a abouti à des résultats. La ville
de Chicago a ainsi fait voter en 2003 une mesure
obligeant les entreprises travaillant avec la ville de
révéler si elles ont tiré profit de l’esclavage par
le passé, et de révéler le nom des esclaves et des
propriétaires d’esclaves concernés. Des villes comme
Los Angeles, Cleveland, Atlanta ou Baltimore ont
ensuite suivi. Et certaines banques comme Wachovia
Bank, JP Morgan Chase & Co et Lehman Brothers
ont reconnu avoir tiré bénéfice de l’esclavage,
présenté des excuses, voire commencé à financer des
Talibé
En Octobre, 2012 (20:08 PM)Bank, JP Morgan Chase & Co et Lehman Brothers
ont reconnu avoir tiré bénéfice de l’esclavage,
présenté des excuses, voire commencé à financer des
programmes sociaux, de recherche ou mémoriels en
faveur de la communauté afro-américaine.
Sur mediapart.fr, un objet graphique est disponible à cet endroit.
Toutefois, explique l’historien Pap NDiaye, maître de
conférences à l’EHESS et spécialiste des États-Unis,
ce débat sur les réparations financières, vif il y a
une dizaine d’années, est « aujourd’hui politiquement
complètement mort ». En revanche, précise-t-il, « ce
qui a survécu, c’est l’idée d’un nécessaire effort
mémoriel, avec la construction prévue du grand musée
d’histoire afro-américaine à Washington, avec une
place centrale qui a une vraie importance symbolique
même si son existence est pour le moment encore
seulement virtuelle ».
Pour Pap Ndiaye, la revendication de compensation
financière se heurte à des difficultés pratiques
et théoriques, puisque « l’immense majorité des
entreprises américaines ont été créées après la fin
de l’esclavage » et que la réparation des torts se
« heurte à des arguments juridiques et politiques
quasiment inextricables », en particulier pour définir
les personnes concernées par les possibles réparations.
« Aux États-Unis, il existe aujourd’hui des Blancs qui
ont eu des ancêtres esclaves. Est-ce qu’ils devraient
bénéficier d’éventuelles réparations ? » interroge ainsi
l’historien.
Talibé
En Octobre, 2012 (20:09 PM)ont eu des ancêtres esclaves. Est-ce qu’ils devraient
bénéficier d’éventuelles réparations ? » interroge ainsi
l’historien.
Il prône, plutôt que cet argument du passé dont
il craint qu’il ne soit pas suffisamment robuste, la
réparation des torts vécus aujourd’hui, inquiet aussi
qu’une politique centrée sur les entreprises ayant
profité de l’esclavage n’exonère à trop bon compte
toutes les autres. « On peut demander que les grandes
entreprises américaines participent à l’augmentation
du nombre de Noirs à l’Université, sans pour autant
convoquer le passé esclavagiste et demander ainsi
cela aussi à Microsoft ou à Apple, qui sont aujourd’hui
les entreprises les plus riches et puissantes, et dont on
aurait du mal à trouver un lien avec l’esclavage…»,
souligne-t-il.
2. Brésil : les « actions affirmatives »
Dans les années 1990, Fernando Conceiçao, un jeune
étudiant de l’Université de Sao Paulo, se rend dans
l’un des meilleurs restaurants de la ville avec plusieurs
de ses collègues et camarades. Le groupe demande les
meilleurs mets et les vins les plus savoureux, avant, au
moment de l’addition, de sortir sans payer en arborant
un T-shirt sur lequel on pouvait lire « Mouvement pour
les réparations ! ».
Cette action du Mouvement noir, au Brésil, n’est
sans doute pas la plus représentative, mais elle est
Talibé
En Octobre, 2012 (20:10 PM)sans doute pas la plus représentative, mais elle est
emblématique du pays où les formes de revendications
liées à la réparation de l’esclavage ont été à la fois les
plus diversifiées et les mieux entendues. Dans ce pays
où l’esclavage a été aboli en 1888, le groupe lésé, à
savoir les Afro-Brésiliens, forme pas loin de la moitié
de la population globale si l’on compte à la fois les
Directeur de la publication : Edwy Plenel
personnes qui se considèrent comme noires et celles
qui se désignent comme pardo, c’est-à-dire brun, ni
blanc, ni noir.
Abdias Nascimento
Dans ce pays, la Mouvement noir a commencé à
s’organiser à partir des années 1930, critiquant, dès
cette époque, les conditions sociales et économiques
dans lesquelles les descendants d’esclaves étaient
laissés, même si ce mouvement entend alors lutter
contre les discriminations présentes sans toujours se
référer au passé. Dans les années 1950, certains leaders
afro-brésiliens, tel Abdias Nascimento, évoquent déjà
l’idée de réparer les préjudices subis, pour lutter
notamment contre le mythe de la « démocratie
raciale ».
Cette idéologie, très présente au Brésil, considère
que ce pays est une nation produite par la fusion
harmonieuse des Indigènes, des Africains et des
Européens en mettant l’accent sur un métissage qui
édulcore les différences et occulte la violence et
les relations conflictuelles qui ont traversé l’histoire.
Pourtant, comme l’écrit la chercheuse Francine
Saillant : « L’une des conséquences les plus visibles
de l’esclavage demeure la situation de pauvreté et
de marginalité endémique de la majorité des Afro-
Brésiliens. »
Talbé
En Octobre, 2012 (20:12 PM)Saillant : « L’une des conséquences les plus visibles
de l’esclavage demeure la situation de pauvreté et
de marginalité endémique de la majorité des Afro-
Brésiliens. »
Pour cette anthropologue de l’Université Laval, au
Québec, c’est à partir de la fin des années 1980 que
« le Mouvement noir, longtemps placé dans la position
de “demandeur de droits” considère aujourd’hui la
citoyenneté, et ses moyens d’accès, soit les actions
affirmatives, en tant que réparations des torts du
passé ».
Sur mediapart.fr, un objet graphique est disponible à cet endroit.
Ces « actions affirmatives » désignent au Brésil
les politiques de discrimination positive qui visent
à corriger par des mesures politiques favorables et
des programmes ciblés des inégalités structurelles au
sein de groupes historiquement déterminés. Ainsi, le
29 août dernier, la présidente Dilma Rousseff a, par
exemple, promulgué une loi qui réserve un quota de
places, dans les Universités fédérales gratuites, aux
Noirs, Métis et Indiens, proportionnel à la composition
de la population de chaque État du Brésil.
Cette décision est héritière des revendications
du Mouvement noir brésilien, catalysées par la
conférence de Durban, en 2001. Celles-ci avaient
déjà abouti, après la période de la dictature, à
certains acquis, comme par exemple l’insertion dans la
nouvelle constitution de 1988 de mesures favorables
à la population afro-descendante en termes de combat
contre le racisme, de droits à la terre, et de préservation
culturelle des quilombos, ces communautés formées
à l’origine par les esclaves en fuite à l’intérieur des
terres.
La conférence sur le racisme de Durban de 2001,
organisée par l’Unesco, bien qu’on en ait retenu
surtout la polémique sur le conflit israélo-palestinien,
était à l’origine centrée sur la question de l’esclavage
dont plusieurs pays demandèrent alors qu’il fût
reconnu comme crime contre l’humanité, ce qui est le
cas en France depuis 2001 ou au Sénégal depuis 2010.
Dans la délégation brésilienne, qui comptait pas moins
de 900 membres, les représentants du Mouvement
noir étaient appuyés par un État brésilien soucieux
de se donner une image internationale positive
devant la communauté internationale en matière de
discrimination raciale.
Pour le Mouvement noir brésilien, cette conférence
aboutit à un point décisif, que souligne Francine
Saillant : « C’est à Durban que le concept
d’actions affirmatives fit en quelque sorte consensus
et supplanta celui de compensation. » L’idée
Talibé
En Octobre, 2012 (20:17 PM)déjà abouti, après la période de la dictature, à
certains acquis, comme par exemple l’insertion dans la
nouvelle constitution de 1988 de mesures favorables
à la population afro-descendante en termes de combat
contre le racisme, de droits à la terre, et de préservation
culturelle des quilombos, ces communautés formées
à l’origine par les esclaves en fuite à l’intérieur des
terres.
La conférence sur le racisme de Durban de 2001,
organisée par l’Unesco, bien qu’on en ait retenu
surtout la polémique sur le conflit israélo-palestinien,
était à l’origine centrée sur la question de l’esclavage
dont plusieurs pays demandèrent alors qu’il fût
reconnu comme crime contre l’humanité, ce qui est le
cas en France depuis 2001 ou au Sénégal depuis 2010.
Dans la délégation brésilienne, qui comptait pas moins
de 900 membres, les représentants du Mouvement
noir étaient appuyés par un État brésilien soucieux
de se donner une image internationale positive
devant la communauté internationale en matière de
discrimination raciale.
Pour le Mouvement noir brésilien, cette conférence
aboutit à un point décisif, que souligne Francine
Saillant : « C’est à Durban que le concept
d’actions affirmatives fit en quelque sorte consensus
et supplanta celui de compensation. » L’idée
Talibé
En Octobre, 2012 (20:18 PM)4/5
d’indemniser les familles dont les membres pouvaient
être identifiés comme descendants directs des esclaves
fut alors progressivement abandonnée au profit du
soutien en faveur de politiques publiques, parfois
qualifiées de « réparatrices » visant à concrétiser la
pleine citoyenneté dont étaient exclus nombre d’Afro-
Brésiliens.
Ces mesures permettaient de contourner un problème
récurrent avec la thématique des réparations,
entendues au sens de compensations, qui réside dans la
difficulté d’identifier les bénéficiaires et de surmonter
l’incompréhension des euro-descendants sur les
bénéfices qu’ils peuvent tirer, encore aujourd’hui, des
avantages accumulés dans le passé par leurs ancêtres.
Sur mediapart.fr, un objet graphique est disponible à cet endroit.
Même si l’étendue et le financement de ces politiques
publiques sont encore sujets de débats, même si elles
n’ont pas toujours été, aux yeux de certains acteurs,
accompagnées d’actions de valorisation culturelle
et mémorielle suffisantes, la convergence entre le
Mouvement noir et les autorités fédérales, notamment
après l’arrivée de Lula au pouvoir en 2003, ainsi
Diawarrior
En Octobre, 2012 (20:21 PM)Talibé
En Octobre, 2012 (20:26 PM)Zozos
En Octobre, 2012 (07:45 AM)1-crée un blog, tu es irrespectueux d'autrui en nous mettant tes tartines de conneries.
Si tu crois que le contribuable français va aider à financer les "réparations" pour que des raclures comme le sculpteur et sa clique donnent de l'oseille aux lutteurs, des billets à Farba, tu peux te mettre le doigt bien profond.
2
Participer à la Discussion