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Diplomatie

François Hollande devant l'Assemblée nationale sénégalaise : " C'est au Mali que nous devons agir maintenant "

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François Hollande devant l'Assemblée nationale sénégalaise : " C'est au Mali que nous devons agir maintenant "
S'adressant aux députés sénégalais, le président français, de passage à Dakar, sur la route qui doit le mener au prochain sommet de la Francophonie à Kinshasha, a réitéré l'engagement de la France à intervenir au nord du Mali, occupé par les islamistes d'Ansar Edine. C'est après avoir reconnu le rôle décisif du Sénégal, à travers notamment ses soldats, les Jambaar, dans le règlement des conflits qui agitent le continent en particulier : au Soudan, au Congo, en Côte d'Ivoire, etc. Il a aussi révélé qu'en ce moment, une résolution est à l'étude au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (Onu) pour donner un cadre légal à l'engagement que prendront les pays africains sur la question malienne.



22 Commentaires

  1. Auteur

    Nts

    En Octobre, 2012 (16:27 PM)
    l'homme africain est entré dans l'histoire cette fois???
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  2. Auteur

    Compétence En Rade

    En Octobre, 2012 (16:38 PM)
    En tout cas je trouve son discours parfois hypocrite et meme aussi insultant que celui de Sarkozy surtout quand il dit que "parler la langue francaise c'est parler la langue de la dignite, de la liberter, parler donc cette langue" autrement dit vos langues ne sont pas dignes, remplacez-les par la notre.



    "parler une langue c'est exprimer une culture, c'est delivrer un message" alors elargissez cette langue et culture de la france.



    Pourquoi un francais de L'autre cote vient ecraser nos langues de la sorte?



    Compé
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    Auteur

    Compétence En Rade

    En Octobre, 2012 (16:44 PM)
    Encore un cours magistral à nos deputés, que de stupides lecons lues Par le sieur Hollande.



    Compé
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    Auteur

    Kaaw Sow

    En Octobre, 2012 (16:51 PM)
    depuis la nomination de macki sall comme president les wolofs n arrivent plus a cacher leur haine enver nous.

    peuls du senegal unissons nous pour combattre ces singes de wolof.

    diolfo ko rewdou
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    Auteur

    Huhu

    En Octobre, 2012 (17:00 PM)
    Le grand chef blanc a dit d'aller combattre, donc le Senegal va surement etre present au Mali. Maintenant quesqui arrivera apres personne ne sait!
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    Auteur

    Rupture

    En Octobre, 2012 (17:06 PM)
    SOS! Le régime a changé mais les pratiques sont restées les mêmes. Tenez-vous bien, le Ministre chargé de la Pêche est en train de bradé le domaine maritime mis à sa disposition à Thiaroye sur Mer.
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    Auteur

    Sélassié Tafari

    En Octobre, 2012 (17:54 PM)
    l’Afrique ne sera forte que si elle s'unit. je l'avis dit en 1963 a Adis Abeba quand j'ai voulu crée l'OUA et rassembler tous les fils de Mére africa. j'ai été suivi par quelques hommes comme Kouhrouma, cheikh anta et autres. mais c'est désolant de voir qu'il ya toujours des indépendantistes au mali, au soudan, en casamance et autres.

    mais l'espoir est toujours permise et on doit ouvrer pour notre dignité, pour notre survie et il est temps.
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    Auteur

    Sixkiller

    En Octobre, 2012 (17:55 PM)
    que maky ne soit pas complexe a ce qui conserne le probleme du mali je pense que hollande veut l'utiliser pour avoir le mali

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    Auteur

    Yewouleene

    En Octobre, 2012 (19:30 PM)
    Aucune différence entre le discours de Sorko et celui de Hollande : l'un nous a caressé dans le sens du poil et l'autre nous a traité de brutes attardées! Y'en a marre de la mise sous tutelle de l'Afrique ... pour ne pas dire mise sous curatelle! Si le Sénégal participe à une intervention armée, plus rien ne sera comme avant : des maliens innocents seront sûrement tués et ça, c'est pas une bonne chose pour notre relation avec nos cousins de l'Est. Ne tombons pas dans le piège de ces toubabs qui ne sont là encore une fois que pour leurs intérêts propres!!!! :sn: 
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    Auteur

    Talbé

    En Octobre, 2012 (20:03 PM)
    Ô OUI les hommes passent les revendications restent !!!!

    Pratiquement tous les chefs d’Etats africains qui comptaient sur l’aide budgétaire de pays susceptibles d’êtes poursuivis sur leurs responsabilités directes de la traite, la colonisation et les travaux forcés, ont montrés profile bas quand nous leurs parlions de justice et réparations.



    Pendant qu’on y est, parlons encore et encore de justice et des réparations liées de la traitre négrières, de la colonisation e des travaux force.





    Selon mediapart.fr :

    Trois usages internationaux des réparations de l'esclavage

    Aux États-Unis, au Brésil, en Haïti, la thématique des

    réparations dues à l’esclavage s’est surtout développée

    au début des années 2000, dans la foulée de la

    conférence de Durban. En empruntant des chemins

    différents et avec plus ou moins de succès.

    1. États-Unis : les réparations demandées aux

    entreprises

    Sur mediapart.fr, un objet graphique est disponible à cet endroit.

    En 1865, les États-Unis abolissent l’esclavage sur

    leur territoire et, la même année, mettent en place la

    politique dite du « 40 acres and a mule », qui octroie

    aux anciens esclaves américains des terres arables et

    des animaux. Cette politique sociale de redistribution

    et de réparation fut rapidement suspendue après

    l’assassinat de Lincoln mais rappelle que l’idée de

    compenser les dommages subis du fait de l’esclavage

    n’est pas neuve.

    On la retrouve notamment au moment de la

    revendication de l’égalité des droits civiques puisque,

    en 1963, dans son livre Why we can’t wait, Martin

    Luther King avait déjà pris position en faveur des

    réparations, en écrivant qu’aucune « somme d’or ne

    pourrait réparer l’exploitation et l’humiliation des

    Noirs américains tout au long des siècles. Cependant,

    on pourrait évaluer le prix des salaires non-payés

    pendant toutes ces années d’esclavage et réparer en

    conséquence ».

    L’État américain a d’ailleurs déjà versé des réparations

    à certaines catégories de population, puisque à partir

    du début des années 1970, des centaines de millions

    de dollars et des terres ont été alloués aux populations

    natives d’Alaska, puis aux Klamaths de l’Oregon,

    aux Sioux du Dakota du Sud ou aux Seminoles de

    Floride…

    Surtout, en 1988, le Congrès présenta des excuses

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    Auteur

    Talibé

    En Octobre, 2012 (20:04 PM)
    On la retrouve notamment au moment de la

    revendication de l’égalité des droits civiques puisque,

    en 1963, dans son livre Why we can’t wait, Martin

    Luther King avait déjà pris position en faveur des

    réparations, en écrivant qu’aucune « somme d’or ne

    pourrait réparer l’exploitation et l’humiliation des

    Noirs américains tout au long des siècles. Cependant,

    on pourrait évaluer le prix des salaires non-payés

    pendant toutes ces années d’esclavage et réparer en

    conséquence ».

    L’État américain a d’ailleurs déjà versé des réparations

    à certaines catégories de population, puisque à partir

    du début des années 1970, des centaines de millions

    de dollars et des terres ont été alloués aux populations

    natives d’Alaska, puis aux Klamaths de l’Oregon,

    aux Sioux du Dakota du Sud ou aux Seminoles de

    Floride…

    Surtout, en 1988, le Congrès présenta des excuses

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    Auteur

    Talibé

    En Octobre, 2012 (20:06 PM)
    Surtout, en 1988, le Congrès présenta des excuses

    officielles aux Américains d’origine japonaise internés

    dans des camps pendant la Seconde Guerre mondiale,

    et versa 20 000 dollars de compensation par prisonnier

    encore vivants. C’est cet exemple qui est notamment

    invoqué par l’écrivain et avocat afro-américain

    Randall Robinson dans un livre paru en 2001, intitulé

    The Debt : what America owes to blacks, qui va

    relancer le débat autour des réparations dues à

    l’esclavage.

    Dans la foulée de cet ouvrage et de la conférence

    de Durban, les demandes de réparation concernant

    l’esclavage se développent au tournant des années

    2000, avec deux spécificités : emprunter le plus

    souvent la voie judiciaire et se concentrer sur des

    demandes de réparations faites à des entreprises qui

    ont bénéficié de l’esclavage.

    Sur mediapart.fr, un objet graphique est disponible à cet endroit.

    En 2002, une plainte collective a ainsi été déposée

    devant la justice fédérale américaine en demande

    de réparation pour les quelque 35 millions de

    Noirs descendants d’esclaves. Les trois premières

    entreprises à être visées étaient la compagnie

    ferroviaire CSX dont les lignes ont été construites en

    partie par des esclaves, la banque FleetBoston, fondée

    par John Brown, un marchand d’esclaves notoire,

    et la compagnie d’assurances Aetna, qui proposait à

    l’époque aux propriétaires d’esclaves d’assurer leur

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    Auteur

    Talibé

    En Octobre, 2012 (20:07 PM)
    l’époque aux propriétaires d’esclaves d’assurer leur

    « cheptel » sur la vie en refusant toutefois de payer si

    l’esclave était lynché, mourait d’épuisement au travail

    ou se suicidait…

    L’idée de cette « class-action » était que les

    compensations éventuellement obtenues ne soient pas

    versées à des individus mais à une commission

    chargée de financer des projets humanitaires

    bénéficiant à la communauté noire-américaine, dans

    l’éducation ou la santé notamment.

    Ces procédures n’ont toutefois pas abouti à des

    jugements obligeant les entreprises visées à verser des

    compensations financières, mais le poids symbolique

    de ces procès a abouti à des résultats. La ville

    de Chicago a ainsi fait voter en 2003 une mesure

    obligeant les entreprises travaillant avec la ville de

    révéler si elles ont tiré profit de l’esclavage par

    le passé, et de révéler le nom des esclaves et des

    propriétaires d’esclaves concernés. Des villes comme

    Los Angeles, Cleveland, Atlanta ou Baltimore ont

    ensuite suivi. Et certaines banques comme Wachovia

    Bank, JP Morgan Chase & Co et Lehman Brothers

    ont reconnu avoir tiré bénéfice de l’esclavage,

    présenté des excuses, voire commencé à financer des

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    Auteur

    Talibé

    En Octobre, 2012 (20:08 PM)
    Et certaines banques comme Wachovia

    Bank, JP Morgan Chase & Co et Lehman Brothers

    ont reconnu avoir tiré bénéfice de l’esclavage,

    présenté des excuses, voire commencé à financer des

    programmes sociaux, de recherche ou mémoriels en

    faveur de la communauté afro-américaine.

    Sur mediapart.fr, un objet graphique est disponible à cet endroit.

    Toutefois, explique l’historien Pap NDiaye, maître de

    conférences à l’EHESS et spécialiste des États-Unis,

    ce débat sur les réparations financières, vif il y a

    une dizaine d’années, est « aujourd’hui politiquement

    complètement mort ». En revanche, précise-t-il, « ce

    qui a survécu, c’est l’idée d’un nécessaire effort

    mémoriel, avec la construction prévue du grand musée

    d’histoire afro-américaine à Washington, avec une

    place centrale qui a une vraie importance symbolique

    même si son existence est pour le moment encore

    seulement virtuelle ».

    Pour Pap Ndiaye, la revendication de compensation

    financière se heurte à des difficultés pratiques

    et théoriques, puisque « l’immense majorité des

    entreprises américaines ont été créées après la fin

    de l’esclavage » et que la réparation des torts se

    « heurte à des arguments juridiques et politiques

    quasiment inextricables », en particulier pour définir

    les personnes concernées par les possibles réparations.

    « Aux États-Unis, il existe aujourd’hui des Blancs qui

    ont eu des ancêtres esclaves. Est-ce qu’ils devraient

    bénéficier d’éventuelles réparations ? » interroge ainsi

    l’historien.

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    Auteur

    Talibé

    En Octobre, 2012 (20:09 PM)
    « Aux États-Unis, il existe aujourd’hui des Blancs qui

    ont eu des ancêtres esclaves. Est-ce qu’ils devraient

    bénéficier d’éventuelles réparations ? » interroge ainsi

    l’historien.

    Il prône, plutôt que cet argument du passé dont

    il craint qu’il ne soit pas suffisamment robuste, la

    réparation des torts vécus aujourd’hui, inquiet aussi

    qu’une politique centrée sur les entreprises ayant

    profité de l’esclavage n’exonère à trop bon compte

    toutes les autres. « On peut demander que les grandes

    entreprises américaines participent à l’augmentation

    du nombre de Noirs à l’Université, sans pour autant

    convoquer le passé esclavagiste et demander ainsi

    cela aussi à Microsoft ou à Apple, qui sont aujourd’hui

    les entreprises les plus riches et puissantes, et dont on

    aurait du mal à trouver un lien avec l’esclavage…»,

    souligne-t-il.

    2. Brésil : les « actions affirmatives »

    Dans les années 1990, Fernando Conceiçao, un jeune

    étudiant de l’Université de Sao Paulo, se rend dans

    l’un des meilleurs restaurants de la ville avec plusieurs

    de ses collègues et camarades. Le groupe demande les

    meilleurs mets et les vins les plus savoureux, avant, au

    moment de l’addition, de sortir sans payer en arborant

    un T-shirt sur lequel on pouvait lire « Mouvement pour

    les réparations ! ».

    Cette action du Mouvement noir, au Brésil, n’est

    sans doute pas la plus représentative, mais elle est

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    Auteur

    Talibé

    En Octobre, 2012 (20:10 PM)
    Cette action du Mouvement noir, au Brésil, n’est

    sans doute pas la plus représentative, mais elle est

    emblématique du pays où les formes de revendications

    liées à la réparation de l’esclavage ont été à la fois les

    plus diversifiées et les mieux entendues. Dans ce pays

    où l’esclavage a été aboli en 1888, le groupe lésé, à

    savoir les Afro-Brésiliens, forme pas loin de la moitié

    de la population globale si l’on compte à la fois les

    Directeur de la publication : Edwy Plenel

    personnes qui se considèrent comme noires et celles

    qui se désignent comme pardo, c’est-à-dire brun, ni

    blanc, ni noir.

    Abdias Nascimento

    Dans ce pays, la Mouvement noir a commencé à

    s’organiser à partir des années 1930, critiquant, dès

    cette époque, les conditions sociales et économiques

    dans lesquelles les descendants d’esclaves étaient

    laissés, même si ce mouvement entend alors lutter

    contre les discriminations présentes sans toujours se

    référer au passé. Dans les années 1950, certains leaders

    afro-brésiliens, tel Abdias Nascimento, évoquent déjà

    l’idée de réparer les préjudices subis, pour lutter

    notamment contre le mythe de la « démocratie

    raciale ».

    Cette idéologie, très présente au Brésil, considère

    que ce pays est une nation produite par la fusion

    harmonieuse des Indigènes, des Africains et des

    Européens en mettant l’accent sur un métissage qui

    édulcore les différences et occulte la violence et

    les relations conflictuelles qui ont traversé l’histoire.

    Pourtant, comme l’écrit la chercheuse Francine

    Saillant : « L’une des conséquences les plus visibles

    de l’esclavage demeure la situation de pauvreté et

    de marginalité endémique de la majorité des Afro-

    Brésiliens. »

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    Auteur

    Talbé

    En Octobre, 2012 (20:12 PM)
    Pourtant, comme l’écrit la chercheuse Francine

    Saillant : « L’une des conséquences les plus visibles

    de l’esclavage demeure la situation de pauvreté et

    de marginalité endémique de la majorité des Afro-

    Brésiliens. »

    Pour cette anthropologue de l’Université Laval, au

    Québec, c’est à partir de la fin des années 1980 que

    « le Mouvement noir, longtemps placé dans la position

    de “demandeur de droits” considère aujourd’hui la

    citoyenneté, et ses moyens d’accès, soit les actions

    affirmatives, en tant que réparations des torts du

    passé ».

    Sur mediapart.fr, un objet graphique est disponible à cet endroit.

    Ces « actions affirmatives » désignent au Brésil

    les politiques de discrimination positive qui visent

    à corriger par des mesures politiques favorables et

    des programmes ciblés des inégalités structurelles au

    sein de groupes historiquement déterminés. Ainsi, le

    29 août dernier, la présidente Dilma Rousseff a, par

    exemple, promulgué une loi qui réserve un quota de

    places, dans les Universités fédérales gratuites, aux

    Noirs, Métis et Indiens, proportionnel à la composition

    de la population de chaque État du Brésil.

    Cette décision est héritière des revendications

    du Mouvement noir brésilien, catalysées par la

    conférence de Durban, en 2001. Celles-ci avaient

    déjà abouti, après la période de la dictature, à

    certains acquis, comme par exemple l’insertion dans la

    nouvelle constitution de 1988 de mesures favorables

    à la population afro-descendante en termes de combat

    contre le racisme, de droits à la terre, et de préservation

    culturelle des quilombos, ces communautés formées

    à l’origine par les esclaves en fuite à l’intérieur des

    terres.

    La conférence sur le racisme de Durban de 2001,

    organisée par l’Unesco, bien qu’on en ait retenu

    surtout la polémique sur le conflit israélo-palestinien,

    était à l’origine centrée sur la question de l’esclavage

    dont plusieurs pays demandèrent alors qu’il fût

    reconnu comme crime contre l’humanité, ce qui est le

    cas en France depuis 2001 ou au Sénégal depuis 2010.

    Dans la délégation brésilienne, qui comptait pas moins

    de 900 membres, les représentants du Mouvement

    noir étaient appuyés par un État brésilien soucieux

    de se donner une image internationale positive

    devant la communauté internationale en matière de

    discrimination raciale.

    Pour le Mouvement noir brésilien, cette conférence

    aboutit à un point décisif, que souligne Francine

    Saillant : « C’est à Durban que le concept

    d’actions affirmatives fit en quelque sorte consensus

    et supplanta celui de compensation. » L’idée

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    Auteur

    Talibé

    En Octobre, 2012 (20:17 PM)
    Celles-ci avaient

    déjà abouti, après la période de la dictature, à

    certains acquis, comme par exemple l’insertion dans la

    nouvelle constitution de 1988 de mesures favorables

    à la population afro-descendante en termes de combat

    contre le racisme, de droits à la terre, et de préservation

    culturelle des quilombos, ces communautés formées

    à l’origine par les esclaves en fuite à l’intérieur des

    terres.

    La conférence sur le racisme de Durban de 2001,

    organisée par l’Unesco, bien qu’on en ait retenu

    surtout la polémique sur le conflit israélo-palestinien,

    était à l’origine centrée sur la question de l’esclavage

    dont plusieurs pays demandèrent alors qu’il fût

    reconnu comme crime contre l’humanité, ce qui est le

    cas en France depuis 2001 ou au Sénégal depuis 2010.

    Dans la délégation brésilienne, qui comptait pas moins

    de 900 membres, les représentants du Mouvement

    noir étaient appuyés par un État brésilien soucieux

    de se donner une image internationale positive

    devant la communauté internationale en matière de

    discrimination raciale.

    Pour le Mouvement noir brésilien, cette conférence

    aboutit à un point décisif, que souligne Francine

    Saillant : « C’est à Durban que le concept

    d’actions affirmatives fit en quelque sorte consensus

    et supplanta celui de compensation. » L’idée

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    Auteur

    Talibé

    En Octobre, 2012 (20:18 PM)
    L’idée

    4/5

    d’indemniser les familles dont les membres pouvaient

    être identifiés comme descendants directs des esclaves

    fut alors progressivement abandonnée au profit du

    soutien en faveur de politiques publiques, parfois

    qualifiées de « réparatrices » visant à concrétiser la

    pleine citoyenneté dont étaient exclus nombre d’Afro-

    Brésiliens.

    Ces mesures permettaient de contourner un problème

    récurrent avec la thématique des réparations,

    entendues au sens de compensations, qui réside dans la

    difficulté d’identifier les bénéficiaires et de surmonter

    l’incompréhension des euro-descendants sur les

    bénéfices qu’ils peuvent tirer, encore aujourd’hui, des

    avantages accumulés dans le passé par leurs ancêtres.

    Sur mediapart.fr, un objet graphique est disponible à cet endroit.

    Même si l’étendue et le financement de ces politiques

    publiques sont encore sujets de débats, même si elles

    n’ont pas toujours été, aux yeux de certains acteurs,

    accompagnées d’actions de valorisation culturelle

    et mémorielle suffisantes, la convergence entre le

    Mouvement noir et les autorités fédérales, notamment

    après l’arrivée de Lula au pouvoir en 2003, ainsi

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    Auteur

    Diawarrior

    En Octobre, 2012 (20:21 PM)
    Vous etes content que ce Kaffir veut aller se battre contre vos freres musulmans qui ont un seul but et c est d inplimenter la Charia. Oui chers freres et soeurs musulmans je m addresse a vous. Donc vous preferer le system des kuffars qui vous abuse et ne veulent aucun bien pour vue que la religion D' Allah. Ne sommes nous pas musulmans?
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    Auteur

    Talibé

    En Octobre, 2012 (20:26 PM)
    Sources: Médiapart- commission juridique et scientifique pur justice et réparation "Crimes conte l'Humanité liés à la traite négrière, la colonisation et les travaux forcés Paris( France)
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    Auteur

    Zozos

    En Octobre, 2012 (07:45 AM)
    oH Les 2 zozos du clavier Tali et Diawette



    1-crée un blog, tu es irrespectueux d'autrui en nous mettant tes tartines de conneries.

    Si tu crois que le contribuable français va aider à financer les "réparations" pour que des raclures comme le sculpteur et sa clique donnent de l'oseille aux lutteurs, des billets à Farba, tu peux te mettre le doigt bien profond.

    2
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