Selon les services d’Irène Mingasson, « l’Accord de partenariat de pêche durable UE-Sénégal et son protocole de mise en œuvre garantissent un cadre légal, transparent, et assorti de contreparties gagnant-gagnant. Il participe à une meilleure gouvernance des océans et à la protection du secteur des pêches et des emplois qui en dépendent ».
Il s’agit, toujours d’après le communiqué de l'UE, « d’assurer que les quotas de pêche alloués par le Sénégal aux bateaux européens correspondent à une ressource non ciblée par les pêcheurs sénégalais et disponible en quantité suffisante, en adéquation avec les principes d’une pêche durable et responsable. Ces quotas concernent exclusivement des espèces bien déterminées- le thon et le merlu noir- et ne font pas l’objet de licences de pêche qui pourraient interférer avec la pêche artisanale sénégalaise ».
3 millions d’euros par an
La délégation de l'Union européenne à Dakar est revenue sur la contrepartie financière qui a le plus fait grincer des dents. Et à ce propos, elle précise que « ce nouveau protocole représente un montant global de plus de 15,25 millions d'euros sur 5 ans, soit plus de 3 millions d'euros (2 milliards de francs CFA) par an ».
Le montant comprend: « une contribution financière annuelle de l'Union européenne d'un montant de 1,7 million au Trésor sénégalais, et une contribution qui sera payée au Trésor par les armateurs européens en contrepartie des licences accordées et des captures effectives (et vérifiées par les autorités du Sénégal), estimée à 1,350 million d’euros (887 millions de francs Cfa) par an ».
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