Les initiateurs du projet d’élaboration d’une ''histoire générale du Sénégal des origines à nos jours'' ambitionnent d’écrire ‘’une histoire globale‘’ qui prendra en compte ''la réalité sénégalaise dans son infinie diversité'', a déclaré le professeur Iba Der Thiam, le président du comité de pilotage.
‘’Rompant ainsi avec le mimétisme ambiant, les clichés déformants, nous ambitionnons d’écrire une histoire globale, qui prendra en compte la réalité sénégalaise dans son infinie diversité. Cette histoire, nous tenons à ce qu’elle s’inscrive, nous le répétons à dessein, dans la sous-région, dans le contexte africain, mais aussi dans le mouvement général du monde’’, a-t-il dit.
Le Professeur Thiam s’exprimait, samedi à Dakar, lors d’un séminaire de planification et de programmation du ''projet d’élaboration d’une histoire générale du Sénégal des origines à nos jours''.
‘’Notre projet va donc aider notre pays à rattraper le retard qu’il a accumulé depuis l’indépendance, en le dotant des instruments indispensables sans lesquels sa volonté visant à doter le pays d’un type de Sénégalais nouveau aura du mal à prospérer’’, a indiqué Iba Der Thiam.
Selon le président du comité de pilotage le document produit sera présenté en plusieurs tomes et sera traduit dans les langues nationales.
Le document ''disposera d’une version abrégée, à l’usage des écoles et des enseignants et comblera, de ce fait, un immense déficit’’, a souligné Iba Der Thiam.
Il sera mis à la disposition de toutes les administrations, de toutes les collectives, de tous les ministères, de toutes les écoles de formation, assuré le Professeur Thiam.
Le document sera présent sous une version numérique pour être accessible aux chercheurs de tous les horizons. ''L'histoire sera écrite sous le registre de la rigueur scientifique, de la responsabilité, de l’inclusion’’, a précisé le professeur Iba Der Thiam.
Il a par ailleurs rappelé que ''le projet diffère des entreprises précédentes par son caractère global, par la communauté scientifique, politique et culturelle qui l’a pris en charge et par la diversité des acteurs qui se sont impliqués dans sa réalisation’’.
31 Commentaires
Bureau Ndaar
En Mars, 2014 (15:28 PM)Ils vont encore Modifier l'Histoire pour l'Interet des uns et favoriser une Tarikha ou une Etnnie contre une Autre.
On connait le numero de chaque Marabout lors de la convocation au Bureau de Ndar et tous ont manger la viande de Chien et refuter Dieu SAUF Serigne Touba Khadim Rassoul.
Beug Askanwi
En Mars, 2014 (16:08 PM)Aly
En Mars, 2014 (16:18 PM)Ndiayed
En Mars, 2014 (17:07 PM)Rigueur scientifique c'est tout ce qu'on doit réclamer. Rétablir la vérité historique sans autoflagellation mais sans autosatisfaction.
L'histoire rien que l'histoire, l'assumer et tirer le bénéfice de ce qui est positif et bannir ce qui est négatif.
Mil
En Mars, 2014 (17:20 PM)Rahne
En Mars, 2014 (17:32 PM)Derr
En Mars, 2014 (17:38 PM)Kaddu Magg
En Mars, 2014 (17:46 PM)Sage Et Historien
En Mars, 2014 (18:46 PM)Maïmoune
En Mars, 2014 (19:46 PM)Souloukhoumbalakha
En Mars, 2014 (20:03 PM)N'goné Latyr
En Mars, 2014 (21:38 PM)Une histoire écrite par des africains pour des africains.
Cette idée est géniale et permettra à nos enfants de connaître leur vraie histoire des origines à nos jours.
Bravo à toute l'équipe !
Merci
Qss
En Mars, 2014 (22:21 PM)Hjkk
En Mars, 2014 (22:30 PM)Deugg Gui
En Mars, 2014 (23:42 PM)Vrai
En Mars, 2014 (00:54 AM)Der??
En Mars, 2014 (01:13 AM)L'historien
En Mars, 2014 (01:55 AM)Du nom de son auteur, le fonds Cheikh Moussa Kamara est une production littéraire variée. Constitué entre 1888 et 1945, le fonds Cheikh Moussa Kamara est essentiellement composé de plusieurs manuscrits arabes sur support papier. C’est le fruit du travail intellectuel d’un grand érudit considéré comme le plus grand historien et anthropologue de langue arabe que le Sénégal ait connu et Père de l’Anthropologie moderne par les chercheurs du CNRS France. Composé de manuscrits arabes, ce fonds porte sur la Théologie, la médecine, le droit musulman, l’histoire et l’anthropologie africaine. L’auteur traite également des sujets relatifs à la religion musulmane, à la magie et à la médecine traditionnelle. La plus connue de ses œuvres, Zuhùr al-Basàtìn, retrace surtout l’histoire du Fuuta Tooro, d’une grande partie de l’Afrique l’ouest et du Nord. Ses écrits ont servi de base à beaucoup de travaux de recherche comme ceux de Vincent Monteil, d’Amar Samb, de Omar Kane, de David Robinson, de Jean Schmitz et de bien d’autres islamologues, historiens et littéraires.
Constitué entre 1888 et 1945, le fonds Cheikh Moussa Kamara est essentiellement composé de manuscrits arabes sur support papier. L’une des pièces maîtresses de son œuvre est un ouvrage rédigé en arabe durant les années 1920 et destiné aux administrateurs-ethnologues de son temps, notamment Henri Gaden et Maurice Delafosse. Il s’agit de sa monumentale Histoire des Noirs musulmans, le Zuhùr al-Basàtìn, où sont recueillies de nombreuses traditions transcrites en arabe ou de chroniques des différents États peuls fondés après une guerre sainte, de Sokoto, à l’est, jusqu’au Fuuta Tooro, à l’ouest.
L’auteur traite des chroniques royaumes noirs africains, et des institutions anciens, traditions historiographiques qu’on retrouve également au Fuuta Jallon, et des tarikh arabes. S’inspirant d’Ibn Khaldun, Kamara propose une histoire cyclique des dynasties, caractérisées par une croissance et un déclin. L’originalité de ses œuvres se situe à plusieurs niveaux. Le premier niveau est caractérisé par son analyse de la conquête du pouvoir au Fuuta Tooro par les marabouts Tooroßße à la fin du XVIIIe. Le second niveau prend en charge les rapports maîtres/disciples lors de la transmission du savoir islamique et qui incluent les pérégrinations en vue d’étudier tel ou tel livre de grammaire ou de théologie auprès de lettrés musulmans, la quête des savoirs secrets ainsi que la création de foyers d’enseignement. Le troisième niveau concerne son opposition au jihad, aux guerres civiles qui minaient le Fuuta Tooro durant cette période d’opposition à l’ordre colonial.
Timbuktu
En Mars, 2014 (07:12 AM)This Guy
En Mars, 2014 (07:26 AM)Kit
En Mars, 2014 (09:04 AM)Atypico
En Mars, 2014 (12:03 PM)Vivafrica
En Mars, 2014 (14:04 PM)Il a au moins deux boulets saillants dont il doit au préalable se débarrasser immédiatement avant de d’accepter de se mettre à la tête d’un tel projet (ou d’y être mis…) :
1°) Son engagement politique douteux...
2°) Son "imprégnation inconsciente" dans une certaine posture GRIOTISTE vis-à-vis du pouvoir politique...
La science n'a que faire de se soumettre au "diktat du politique"... Elle travaille sur les "faits et les documents avérés". Pour ce qui nous concerne : les faits archéologiques, les écrits (arabo-musulmans, européens et africains) et enfin l'histoire orale. Tout cela dans une perspective critique sans concession.
Un exemple : le scientifique qui regarde "l'oeil du politique" ne pourra pas dire des choses contraires au désir de ce politique... SUIVEZ MON REGARD (Que dira M. Thiam des colonisateurs français ? Des marabouts qui ont trahi et continuent à trahir leur foi et leur pays ? Des intellectuels imbibés de magouilles, européanisés, assimilés et embastillés jusque dans leurs pensées les plus intimes ?
Soyons sérieux, la recherche nécessite à chaque instant une auto-critique sincère, un désintéressement, une objectivité et une humilité à toutes épreuves. L’objectif essentiel de son viseur devant être : servir les intérêts fondamentaux de son peuple pour l’aider à maîtriser son destin et ses environnements naturel et socio culturel.
L'Afrique n'a pas besoin d'intellectuels encanaillés pour faire émerger "ce nouveau type de citoyens" dont il parle. Il n’en est malheureusement que le pâle annonciateur.
Vivafrica
En Mars, 2014 (14:09 PM)Soyons sérieux, la recherche nécessite à chaque instant une auto-critique sincère, un désintéressement, une objectivité et une humilité à toutes épreuves. L’objectif essentiel de son viseur devant être : servir les intérêts fondamentaux de son peuple pour l’aider à maîtriser son destin et ses environnements naturel et socio culturel.
L'Afrique n'a pas besoin d'intellectuels encanaillés pour faire émerger "ce nouveau type de citoyens" dont il parle. Il n’en est malheureusement que le pâle annonciateur.
Yaba
En Mars, 2014 (16:00 PM)ce travail devrait mene par une equipe de chercheurs universitaires
iba der n'a aucune legitimite ni credibilite aubregard de son passif politique
ce projet est crucial au regard de son importance sur construction de notre identite
Il montrera la limite de nos frontieres tracees par la france coloniale et qui symbolisent la division de notre sous region
la question est : est il possible de parler de l'histoire du senegal dans ses frontieres actuelles
ce travail doit obligatoirement se faire avec les autres pays de la sous region et c'est une occasion unique d'aborder de maniere concrete la question de l'unite africaine.
Offffffff
En Mars, 2014 (16:37 PM)Le Sérère
En Mars, 2014 (22:30 PM)Les pouvoirs qui se sont succédés au Sénégal n'ont fait que divertir les gens en les orientant vers des pistes sans issue qui aboutissent dans une impasse. Si Mr Iba Der Thiam est un historien, son œuvre aurait éviter le pays de se fourvoie dans une étude qui n'aboutira pas ni à poser les vraies questions et les solutions y relatives, ni à faire avancer la connaissance des vrais faits historiques de ce pays qui en ont fait ce qu'il est aujourd'hui.
Un pays sans avenir que ce que d'autres en ont décidé. On n'a pas besoin de réécrire l'histoire du Sénéga, si ce n'est pour nous mentir et ressasser les lithanies qui sont chantées tous les jours.
Puisqu'il y en a que la succession de "Ndeup" arrange, pourquoi pas cette ineptie intellectuelle pour une troisième série de réflexions dans un pays en régression constante ?
Le Sérère
Xman
En Mars, 2014 (22:59 PM)Senegal-verite
En Mars, 2014 (03:27 AM)L'acceptation de nos origines païennes, et du caractere original de notre nation . Serere peuple autochtone, peuple du gabou mandingue , soninké..etc qui ont bati les premiers structure de royaume, et peulhs eternel nomade de part leur longevité ont apport. beaucoup à la construction de notre pays.
Nous permettra de mieux respecter ces peuples , et de comprendre que ce qu on appelle les peuples dominants ne sont rien d'autres que le résultats de brassages... qui fait du sénégal un peuple metisse
From Los Angeles
En Mars, 2014 (05:35 AM)Sénégal Ndiaye
En Mars, 2014 (08:07 AM)Je vous conseille, si vous voulez connaitre l'histoire du consulter les travaux de Cheikh Moussa Camara du Fouta, de Yoro Diaw du Walo, du père Bolloit, de Cheikh Moussa Ka, de Cheikh Anta Dio et récement de Mamadou DIOUF. Vous connaitrez l'histoire de notre pays de Bakel à Bargny, de Ourossogui à Oussouy.
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