Le Mouvement civil "SOS SENEGAL, WALU SUNUREW" , contre la création d'une Vice-présidence au Sénégal, a vu le jour le jeudi 07 mai 2009 à Bergamo, en Italie. C’est le fruit d’un sursaut républicain face à la situation intolérable de déroute politique total qui sévit dans notre pays. Ce n’est donc rien d’autre qu’un mouvement citoyen de défense des intérêts du peuple sénégalais et, particulièrement, contre l’instauration d’une monarchie constitutionnelle par le biais d’une Vice-présidence motivée essentiellement par les ambitions personnelles de notre Président au détriment de la souveraineté du peuple sénégalais. Pourquoi un mouvement nouveau ? Parce que l’heure n’est plus à la rhétorique, la situation est pressante. Il faut donc agir et vite, jetant les bases concrètes d’une opposition catégorique. Même si le combat s’annonce rude, comme le dit l’adage « qui ne tente rien, n’a rien ». Nous pensons qu'il est temps ou jamais de nous titulariser contre ces dérives pour, ne serait ce que, être quitte avec notre conscience devant le tribunal de l'histoire.
Comme on s'y attendait, sauf miracle, ce vendredi 15 mai, qui entache davantage l’histoire politique de notre pays, l’Assemblée Nationale a eu l’irresponsabilité de plus d’adopter ce projet de loi anticonstitutionnelle. Vu l’immense précipitation et la vitesse exponentielle qui l’accompagne, ce sera sans doute très bientôt le tour au Sénat, s’il ne le fait même pas durant ce week-end.
Il est évident, qu’à l’image du bon sens qui, jadis, est la chose la mieux partagée au monde, ce projet de loi est aujourd’hui la chose la moins partagée chez les sénégalais.
Donc il devient naturel de se demander : Wade est gardien ou violeur de la Constitution ? Mais s’il ne s’agit que d’une bonne volonté de renforcer les institutions du pays pourquoi cet entêtement de violer la volonté manifeste des sénégalais contre cette Vice-présidence ?
Il ne nous reste qu’à faire référence à la Constitution qui, dans sa préambule, nous exhorte à « l’engagement patriotique ». Dans son Article 3 du Titre premier, la Constitution du Sénégal garantit que « La souveraineté nationale appartient au peuple sénégalais qui l’exerce par ses représentants ou par la voie du référendum. Aucune section du peuple, ni aucun individu, ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté… ». Donc face à un Président qui, au lieu de la sauvegarder comme de devoir, donne l’impression de violer la loi suprême de la République, face à des représentants du peuple en carence de crédibilité, constituant une majorité pire qu’une machine à contrôle numérique au service du Pape, il nous revient de faire recours sans tarder à notre arme, la plus légitime, le référendum, espérant que cette fois-ci qu’il nous laisse exercer ce principe intangible, fondamental de la Nation et de l’Etat.
Si vous vous sentez concernés du présent et de l’avenir de notre Peuple, adhérez à ce mouvement, joignant votre signature à cette PETITION, nous donnant ainsi les moyens de nous dresser en bouclier contre cette agression de la démocratie. Il suffit juste d’envoyer un e-mail, mentionnant NOM, PRENOMS et PAYS DE RESIDENCE à l’adresse sos.senegal@ymail.com. La liste sera ultérieurement publiée aux besoins de la lutte.
M. DIOBAYE P. Ibrahima
Initiateur du Mouvement
SOS Sénégal, WALU SUNUREW
e-mail : sos.senegal@ymail.com
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