Quelle réponse faudrait-il trouver à la lettre de Karim Wade, sans entête, sans destinataires, sans objet ? Pour Souleymane Jules Diop, cette lettre traduit une peur, mais elle ne signifie pas un renoncement. Le journaliste dissèque les intentionnalités qui se cachent derrière cette stratégie nouvelle et ses motivations véritables. Il en résulte un homme qui défend son père, défend sa personne sans dire ce qu'il a été jusqu'ici : un privilégié aux frais de la République qui totalise un nombre de départements ministériels que rien ne peut justifier. Pour l'analyste politique, la monarchie existe dans les faits. C'est en droit qu'elle a été rejetée. Le fils du chef de l'Etat se plaint donc que l'on conteste les privilèges qu'ils s'arroge injustement, les milliards qu'il accapare indûment.
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