CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR EBOLA ( JM Dupuis sur Leral et)
"Très peu de contagion
Les images de soignants portant des masques et des combinaisons intégrales pour s’approcher des malades suspectés sont insensées et dignes d’un mauvais film de science-fiction.
Car le virus Ebola ne se transmet absolument pas si facilement :
« Il faut un contact direct avec un liquide biologique comme le sang, les selles ou les vomissures. Il n’y a aucune transmission par voie aérienne. C’est-à-dire que, lorsqu’une personne parle ou tousse, elle ne répand pas le virus Ebola dans l’air ambiant », explique le Pr. Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Purpan, à Toulouse.
Autrement dit, le virus Ebola est comparable au SIDA pour son mode de propagation. Il faut vraiment être au contact du sang ou du liquide biologique du malade pour risquer soi-même d’être contaminé.
Cela veut dire, toujours selon le Pr. Bruno Marchou, que le virus Ebola « n’atteindra pas le stade pandémique. À Conakry [capitale de la République de Guinée], ils avaient initialement plusieurs dizaines de cas parmi le personnel hospitalier. Ils ont réussi, en appliquant des mesures d’hygiène standard simples, à endiguer la propagation du virus parmi leur personnel. ».
Ces mesures d’hygiène n’ont rien de sorcier : « Quand on s’occupe d’un patient, on se couvre les mains avec des gants. Si le patient vomit, il faut aussi se couvrir le visage. C’est le b.a-ba. On fait ça tous les jours », poursuit-il.
« La mort dans 20 à 90 % des cas »
Sandrine Cabu de Médecins Sans Frontières, interrogée par Le Monde, explique que le virus Ebola entraîne « la mort dans 20 à 90 % des cas ».
Pourquoi une fourchette aussi absurdement large ?
Parce que le virus Ebola est surtout dangereux quand il est mal soigné. Les personnes meurent de déshydratation ou d’hémorragies, mais le traitement consiste alors simplement à hydrater ou à transfuser le patient, pas à lui donner un vaccin ni un hypothétique médicament. Il ne faut pas croire ce que prétend l’industrie pharmaceutique qui aimerait pouvoir vendre aux gouvernements une poudre de perlimpinpin comme elle l’avait fait avec le Tamiflu.
« Les nouveaux médicaments ne sont pas la solution contre Ebola », selon un expert en maladies infectieuses.
La solution contre l’épidémie consiste à respecter des mesures simples et de bon sens : hygiène, bonne nutrition, vitamine D, vitamine C.
Selon Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses des États-Unis, l’outil le plus efficace contre Ebola est de prodiguer les soins de base aux malades.
La véritable priorité devrait être de créer des infrastructures médicales dans les pays touchés pour fournir aux malades le soutien médical de base, comme l’hydratation et la transfusion sanguine. Cela aura un beaucoup plus gros impact sur la santé que la distribution au hasard de quelques médicaments expérimentaux.
Selon Thomas E. Levy, auteur d’un article récent sur les remèdes potentiels contre le virus Ebola : « Jusqu’à présent, il n’y a pas un seul virus testé qui n’ait pas été inactivé par une certaine dose de vitamine C. Un des moyens prioritaires pour détruire le virus, ou programmer sa destruction par le système immunitaire, est d’activer la “réaction de Fenton”. En un mot, cette réaction peut se produire à l’intérieur du virus, dans les cellules où les virus se répliquent et à la surface des virus eux-mêmes. »
Il n’y a donc aucune raison de suspecter le virus Ebola de se transformer brutalement en une pandémie à l’échelle de l’Afrique, et encore moins dans le reste du monde.
Mais il n’y aucun doute que cette psychose peut servir les intérêts financiers de quelques-uns...."
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2 Commentaires
Tilapia
En Septembre, 2014 (10:07 AM)Atypico
En Septembre, 2014 (10:43 AM)"Très peu de contagion
Les images de soignants portant des masques et des combinaisons intégrales pour s’approcher des malades suspectés sont insensées et dignes d’un mauvais film de science-fiction.
Car le virus Ebola ne se transmet absolument pas si facilement :
« Il faut un contact direct avec un liquide biologique comme le sang, les selles ou les vomissures. Il n’y a aucune transmission par voie aérienne. C’est-à-dire que, lorsqu’une personne parle ou tousse, elle ne répand pas le virus Ebola dans l’air ambiant », explique le Pr. Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Purpan, à Toulouse.
Autrement dit, le virus Ebola est comparable au SIDA pour son mode de propagation. Il faut vraiment être au contact du sang ou du liquide biologique du malade pour risquer soi-même d’être contaminé.
Cela veut dire, toujours selon le Pr. Bruno Marchou, que le virus Ebola « n’atteindra pas le stade pandémique. À Conakry [capitale de la République de Guinée], ils avaient initialement plusieurs dizaines de cas parmi le personnel hospitalier. Ils ont réussi, en appliquant des mesures d’hygiène standard simples, à endiguer la propagation du virus parmi leur personnel. ».
Ces mesures d’hygiène n’ont rien de sorcier : « Quand on s’occupe d’un patient, on se couvre les mains avec des gants. Si le patient vomit, il faut aussi se couvrir le visage. C’est le b.a-ba. On fait ça tous les jours », poursuit-il.
« La mort dans 20 à 90 % des cas »
Sandrine Cabu de Médecins Sans Frontières, interrogée par Le Monde, explique que le virus Ebola entraîne « la mort dans 20 à 90 % des cas ».
Pourquoi une fourchette aussi absurdement large ?
Parce que le virus Ebola est surtout dangereux quand il est mal soigné. Les personnes meurent de déshydratation ou d’hémorragies, mais le traitement consiste alors simplement à hydrater ou à transfuser le patient, pas à lui donner un vaccin ni un hypothétique médicament. Il ne faut pas croire ce que prétend l’industrie pharmaceutique qui aimerait pouvoir vendre aux gouvernements une poudre de perlimpinpin comme elle l’avait fait avec le Tamiflu.
« Les nouveaux médicaments ne sont pas la solution contre Ebola », selon un expert en maladies infectieuses.
La solution contre l’épidémie consiste à respecter des mesures simples et de bon sens : hygiène, bonne nutrition, vitamine D, vitamine C.
Selon Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses des États-Unis, l’outil le plus efficace contre Ebola est de prodiguer les soins de base aux malades.
La véritable priorité devrait être de créer des infrastructures médicales dans les pays touchés pour fournir aux malades le soutien médical de base, comme l’hydratation et la transfusion sanguine. Cela aura un beaucoup plus gros impact sur la santé que la distribution au hasard de quelques médicaments expérimentaux.
Selon Thomas E. Levy, auteur d’un article récent sur les remèdes potentiels contre le virus Ebola : « Jusqu’à présent, il n’y a pas un seul virus testé qui n’ait pas été inactivé par une certaine dose de vitamine C. Un des moyens prioritaires pour détruire le virus, ou programmer sa destruction par le système immunitaire, est d’activer la “réaction de Fenton”. En un mot, cette réaction peut se produire à l’intérieur du virus, dans les cellules où les virus se répliquent et à la surface des virus eux-mêmes. »
Il n’y a donc aucune raison de suspecter le virus Ebola de se transformer brutalement en une pandémie à l’échelle de l’Afrique, et encore moins dans le reste du monde.
Mais il n’y aucun doute que cette psychose peut servir les intérêts financiers de quelques-uns...."
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