Un mort et plusieurs blessés ont été enregistrés en banlieue de Conakry lors de violents heurts entre forces de l'ordre et jeunes manifestants voulant observer la journée ville morte initiée par l'opposition guinéenne à Conakry, a appris APA lundi auprès des témoins.
Les forces de l'ordre ont abattu par balles un jeune de 21 ans, non loin du carrefour Bambéto, une zone d'où partent souvent les mouvements de protestation à Conakry, ont affirmé les sources.
"Ils l'ont tué à Bambéto, après la boutique Mari Faala, au niveau de la déviation goudronnée qui rejoint la transversale de Kipé où il jouait au ballon avec ses camarades", a confié un des témoins.
Les autorités guinéennes comme la police ou le porte-parole du gouvernement n'ont pas encore réagi.
D'autres heurts ont été enregistrés dans certains quartiers réputés chauds de la capitale en marge de la journée ville morte lancée par l'opposition.
Des manifestations sont par exemple signalées sur la route Le Prince entre forces de l'ordre et jeunes militants de l'opposition, alors que sur d'autres axes routiers, seuls les commerces sont fermés.
Par ailleurs, la circulation routière est au ralenti, alors qu'un calme précaire règne dans ces lieux.
Par contre, sur l'autoroute, du Kilomètres 36 à Matoto toutes les activités semblent se dérouler normalement.
L'opposition a lancé cette journée ville morte pour protester contre les résultats des récentes législatives validés par la Cour suprême, qui s'est dit incompétente à trancher les recours.
5 Commentaires
Ata Etame
En Novembre, 2013 (19:05 PM)Kalonji
En Novembre, 2013 (07:51 AM)Panda
En Novembre, 2013 (08:52 AM)Panda
En Novembre, 2013 (08:52 AM)Cisse
En Novembre, 2013 (23:02 PM)Ainsi dit je sais pas trop pourquoi vous es amnésique les opposants africains:vous avez monté les militants de celou à bloc avec des discours de va en guerre sur tous les forums et les meeting chaque samedi " est ce que vous êtes prêt à mourir ..." souviens toi de cette phrase de ton mentor Mouctar.
en suite vous avez dis ville morte pas emeute ni violence, aucun de vous ne condamne la violence pas un leaders dans son discourt direct avec ces militants, mais sur RFI vous faites semblant de condamne, nous suivons vos dire. Nous vous prions d'etre raisonnable et realiste, le pouvoir le construit pas ce chemin que vous avez pris.
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