Après cinq ans d'exil aux Seychelles, Sakr el-Materi aimerait rentrer en Tunisie. Pour cela, il a rencontré Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste Ennahdha, a qui il a transmis ses conditions.
Condamné par la justice tunisienne et visé par un mandat d’Interpol, Sakhr el-Materi, gendre de l’ancien président Ben Ali, négocie son retour en Tunisie après avoir demandé à bénéficier du processus de justice transitionnelle géré par l’Instance Vérité et Dignité (IVD).
Exilé depuis 2012 aux Seychelles, dont il est devenu citoyen, il a discrètement rencontré Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha, et son gendre, Rafik Bouchlaka, dans une villa non loin de Doha (Qatar).
À ses interlocuteurs, qu’il connaît depuis leur exil à Londres, et afin de ne pas subir les mêmes déboires que son beau-frère, Slim Chiboub, il a posé deux conditions préalables à un éventuel retour : n’utiliser qu’un seul canal pour négocier avec le gouvernement tunisien, et que sa détention n’excède pas trois mois.
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