Un groupe de vingt entrepreneurs néerlandais se rend cette semaine à Juba au Sud-Soudan, à la recherche d'opportunités professionnelles.
Une délégation de 50 Japonais était également dans la capitale sud-soudanaise pour la même raison.
On l'a déjà appelée la "bataille pour le Sud-Soudan". Investisseurs de tous les coins du monde débarquent dans ce jeune pays, né il y a trois mois.
Plus de vingt entrepreneurs néerlandais sont venus cette semaine à Juba dans le cadre d'une mission organisée par le NABC, le Conseil néerlandais de Business en Afrique.
"Le Sud-Soudan est comparable à une page blanche pour les investisseurs", déclare Anne Itto, politicienne soudanaise de haut rang et fermière dans son pays. "Nous avons 640.000 km2 de terres, dont la plupart sont fertiles.
Le secteur agricole peut être florissant ici." Agriculture, énergie, transport et construction sont les secteurs principaux d'intérêt de la mission commerciale néerlandaise.
"C'est un moment très propice pour les entreprises néerlandaises d'investir au Sud-Soudan", dit Agnes van Ardenne, ex-ministre néerlandaise pour le Développement et la Coopération, qui est cette semaine à la tête de la délégation néerlandaise.
"Après vingt ans de guerre, ce pays a besoin de développer son économie. Il est grand temps pour nous de transformer la mentalité de l'aide au développement en une approche business à business.
" Plusieurs missions commerciales Alors que la délégation néerlandaise rencontrait les hommes d'affaires soudanais dans l'un des salons d'un hôtel de Juba, la délégation japonaise occupait le salon d'à côté.
Une mission commerciale venant d'Inde est attendue prochainement à Juba. "Depuis l'indépendance, de nombreuses personnes viennent au Sud-Soudan pour les affaires.
Mais je n'ai pas peur que nous fassions gruger; notre gouvernement y veille," dit Anne Itto. "Notre approche est de travailler le plus possible avec les entrepreneurs locaux", renchérit Agnes van Ardenne, qui connaît bien le pays du temps où elle était ministre, entre 2002 et 2007.
"Nous préférons organiser des événements adéquats plutôt que des présentations "Powerpoint" bling-bling à l'intention du gouvernement, bien que nous soyons conscients de son influence dans la création d'un bon climat professionnel.
" Besoins en semence et en énergie 'Près de tous les fruits et légumes que l'on trouve à Juba sont importés d'Ouganda', dit Ed Swier, de la compagnie de semences Bakker Brothes, au moment où il se rend sur Konyo Konyo, le marché de Juba.
La plupart des commerçants sont également des Ougandais. Swier voit une bonne occasion de vendre ici des semences aux fermiers locaux.
"J'attends de commencer à travailler avec notre partenaire local et d'apporter nos semences sur le marché ici très bientôt", affirme Swier.
"L'un de nos succès de cette semaine est un projet d'énergie renouvelable", ajoute Agnes van Ardenne. "Deux de nos entreprises ont trouvé un partenaire local qui cherchait l'expertise adéquate. Ensemble, ils vont créer une petite usine."
Des grandes compagnies néerlandaises dans le domaine de l'automobile, du transport et des bus font également partie de la mission, à la recherche d'accords commerciaux.
Le Sud-Soudan semble intéressé dans tous les secteurs et depuis lors il y a beaucoup de choses à développer.
Ainsi que le décrit la ministre sud-soudanaise de l'Agriculture Betty Achan Ogwaro : "Le Sud-Soudan est un terrain vierge pour les investisseurs".
2 Commentaires
Swing
En Octobre, 2011 (14:24 PM)Salvador
En Novembre, 2012 (20:59 PM)Participer à la Discussion