L’état de la migration au Mali et dans la Sous-région a été présenté, le mardi dernier, à l’hôtel Salam, par l’Organisation Internationale pour les Migrations. Selon les organisateurs de la rencontre, rien qu’en 2016, plus de 3000 migrants ont trouvé la mort.
Le Mali, à travers sa politique nationale de migration, entend créer de l’emploi pour les jeunes. Cependant, en attendant que cette politique soit satisfaisante, chaque année il y a des milliers de jeunes qui meurent sur la route de la migration irrégulière. Au jour d’aujourd’hui, rien que pour 2016 plus de 3000 migrants sont morts sur la méditerranée. Ces chiffres ont été communiqués hier, mardi 20 septembre, par Bakari Doumbia, le Chargé de mission de l’organisation internationale pour les migrations. C’était lors d’une rencontre qui visait à faire le point sur l’immigration au Mali et dans la Sous-région.
«La méditerranée est aujourd’hui connue comme l’un des plus grands cimetières qui puissent exister. Parce que beaucoup de migrants y perdent leur vie », dit Bakari Doumbia.
Outre ces pertes de vies humaines, il est ressorti de la rencontre que les Droits de l’Homme sont aussi violés pour la migration irrégulière. Il y cite, entre autres, la traite des personnes et d’autres cas de graves violations physiques et verbales qui prévalent couramment sur les chemins de l’Europe. Donc, l’objectif de la rencontre, selon les organisateurs, c’est de faire en sorte que cette migration irrégulière ne soit plus le seul chemin dont les jeunes seront obligés d’emprunter.
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