Alors que la Fifa avait déjà suspendu le Mali pendant quarante jours (jusqu’au 29 avril dernier) pour ingérence gouvernementale, beaucoup, dans le milieu du football malien, redoutent une nouvelle crise.
Alors que l’accord signé en avril sous l’égide du chef de l’État stipulait qu’un comité de normalisation serait mis en place le 12 juin afin de préparer l’élection d’un nouveau président de la Femafoot en octobre, Boubacar Diarra, son actuel patron, n’a pas l’intention de démissionner.
Il défie l’État. Du coup, certains joueurs de la sélection nationale, en conflit avec lui, ne veulent plus venir jouer pour le Mali
Une situation intolérable pour les ligues majoritaires, représentées par six ligues régionales et dix des dix-huit clubs de Ligue 1. Une manifestation, qui pourrait rassembler plusieurs milliers de personnes, est même prévue pour protester contre l’attitude de Diarra. « Il défie l’État.
Du coup, certains joueurs de la sélection nationale, en conflit avec lui pour des questions d’équipements, ne veulent plus venir jouer pour le Mali », explique un observateur, qui s’attend à une nouvelle suspension par la Fifa dès la mi-juin.
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