Le Gouvernement de la République du Mali est profondément affligé par l’attaque terroriste perpétrée contre un convoi de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), le 7 août 2016, au sud d’Aguelhok, dans la région de Kidal, et qui a causé le décès d’un casque bleu tchadien et fait quatre blessés.
En cette douloureuse circonstance, le Gouvernement de la République du Mali présente ses sincères condoléances au Secrétaire général des Nations Unies, à la MINUSMA, au Peuple et au Gouvernement tchadiens ainsi qu’à la famille du défunt et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Le Gouvernement de la République du Mali condamne énergiquement cette attaque lâche et réitère sa ferme détermination à conjuguer ses efforts avec ceux de la communauté internationale et de la MINUSMA pour combattre le terrorisme sous toutes ses formes.
6 Commentaires
Second
En Août, 2016 (11:13 AM)Anonyme55
En Août, 2016 (13:02 PM)Le Roc
En Août, 2016 (16:06 PM)1- le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de déployer des forces dans un pays en guerre sans lui donner les moyens appropriés ni de se défendre ni de lancer des offensives contre les forces négatives.Troupes mal formées de certains pays contributeurs, sous équipées (les Pays-Bas viennent de retirer un avion de combat qu'ils avaient mis à la disposition de la mission). En juin dernier, le Conseil de sécurité a doté la MINUSMA d'un nouveau mandat qualifié de ROBUSTE (c'est à dire qu'elle est autorisée maintenant à combattre) avec un renforcement de l'effectif qui passe de 10 000 à 12 000 hommes. Mais sur le terrain, on ne sent pas ce mandat ROBUSTE. A titre de comparaison, en RDC les forces de l'ONU combattent les mouvements rebelles aux côté de l'armée nationale. Allez-y savoir pourquoi, ils ne font pas la même chose au Mali ;
2- ce genre de mission non combattante est possible seulement dans les conflits ou les belligérants ont accepté la paix. Or dans le cas du Mali le terroriste le plus dangereux qui tire toutes les ficelles au nord Hyad Ag AAGALI et son groupe ANSARDINE ont été écartés du procéssus de paix par la France et la communauté internationale. Donc, ce groupe multiplie les attaques contre l'armée malienne et les troupes étrangères (MINUSMA et force française Barkhane). Les rebelles qui ont signé l'accord de paix, à savoir la coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), ne représentent rien sur le terrain. La CMA est composée du MNLA et du HCUA. Justement les éléments du HCUA sont tous issus du groupe ANSARDINE. Ils jouent double jeu, même le Ministre français de la Défense l'a reconnu recemment ;
3) l'ONU et la France ont mis un ambargo sur le Mali pour l'empêcher de se doter en avion de combat et de reconnaissance. Or, sans aviation, il est impossible de surveiller un pays 2 fois plus vaste que la France ;
4) l'ONU et la France empêchent l'armée malienne et les milices pro-gouvernementales de se déployer sur l'ensemble du territoire, au motif qu'il faut le faire progressivement avec l'approbation des rebelles signataires de l'accord de paix. Des rebelles qui, en complicité avec les terroristes, se livrent à toutes sortes de trafic notamment de drogue se plaisent dans cette situation de chaos.
Conclusion : il est temps que le Gouvernement malien et la communauté internationale revoient le schema imposé dans la gestion de la crise malienne. Les pays amis du Mali (surtout ceux d'Afrique) doivent l'aider diplomatiquement à prise l'étau dans lequel il est mis. Le Gouvernement lui-même doit prendre des initiatives. Enfin, les sociétés civiles malienne et africaine doivent s'impliquer.
Le Roc
En Août, 2016 (17:24 PM)Anonyme
En Août, 2016 (18:17 PM)Iceberg
En Août, 2016 (18:21 PM)Participer à la Discussion