Pour la première fois, tous les chefs d’état-major des armées des pays conviés, seront présents à la rencontre de Tamanrasset. Sur place, au siège du commandement de la sixième région militaire de l’Algérie, il sera question d’entériner un plan destiné à lutter contre le crime organisé et le terrorisme dans le Sahel.
Selon les grandes lignes de ce plan que RFI a pu consulter, un poste de commandement opérationnel composé des troupes de plusieurs pays de la sous-région, sera basé dans le Sud algérien. Premier pays qui devrait prendre les rênes de la force commune dès ce dimanche : l’Algérie.
Les pays de la région condamnés à unir leurs forces
Sur le terrain, Il y aura des équipes techniques d’appui, c'est à dire des troupes militaires. Ces troupes seront positionnées à des endroits donnés dans tout le Sahel et leur objectif est de traquer, entre autres, les éléments d’al-Qaïda. Dans un premier temps, l’Algérie devrait mettre à disposition le matériel militaire.
Voilà sur le papier ce qui se dessine. Il reste mettre la partition en musique et les pays concernés sont plutôt condamnés à unir leurs forces. En effet, ces derniers mois, les islamistes ont fait parler d’eux dans la région : au Niger, en s’attaquant à une caserne militaire ; en Algérie, en tuant onze gendarmes ; au Mali en s’attaquant violemment à l’armée, ou encore, plus récemment, en rendant la vie très dure à l’armée mauritanienne.
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