Convoqué lundi au ministère malien des Affaires étrangères, le représentant de la Cédéao au Mali a été informé qu’il était désormais persona non grata et qu’il avait 72 heures pour quitter le territoire national. Hamidou Boly fait donc ses valises. Le gouvernement justifie sa décision par des « des agissements incompatibles avec le statut du diplomate ».
Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
Dès que la décision de le déclarer « persona non grata » lui a été officiellement notifiée, la télévision nationale a diffusé en boucle l’information. Par le même canal dans la soirée, le ministre malien des Affaires étrangères du Mali a donné des détails sur ce que le gouvernement reproche au représentant spécial de la Cédéao au Mali :
« Je pense que l'intéressé a engagé avec des groupes, des individus de la société civile comme du monde politique ou même du monde de la presse et qui entreprennent des activités hostiles à la transition. Il y a des devoirs des autorités en place de s'assumer », a expliqué Abdoulaye Diop.
Il a ajouté que le Mali entend continuer à développer de bonne relations avec l’institution sous-régionale.
Agrégé des universités, originaire du Burkina Faso, le professeur Hamidou Boly représente la Cédéao au Mali depuis un peu plus de deux ans. À Bamako, sa silhouette est notamment familière à la presse et aux acteurs locaux du processus de paix. L’homme est connu pour son franc parler.
Il n’a pas souhaité s’exprimer après la décision du gouvernement malien. En revanche, contacté par RFI, une source au cœur de l’institution sous-régionale a déclaré que son désormais ancien représentant au Mali avait toujours la confiance de sa hiérarchie.
Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
Dès que la décision de le déclarer « persona non grata » lui a été officiellement notifiée, la télévision nationale a diffusé en boucle l’information. Par le même canal dans la soirée, le ministre malien des Affaires étrangères du Mali a donné des détails sur ce que le gouvernement reproche au représentant spécial de la Cédéao au Mali :
« Je pense que l'intéressé a engagé avec des groupes, des individus de la société civile comme du monde politique ou même du monde de la presse et qui entreprennent des activités hostiles à la transition. Il y a des devoirs des autorités en place de s'assumer », a expliqué Abdoulaye Diop.
Il a ajouté que le Mali entend continuer à développer de bonne relations avec l’institution sous-régionale.
Agrégé des universités, originaire du Burkina Faso, le professeur Hamidou Boly représente la Cédéao au Mali depuis un peu plus de deux ans. À Bamako, sa silhouette est notamment familière à la presse et aux acteurs locaux du processus de paix. L’homme est connu pour son franc parler.
Il n’a pas souhaité s’exprimer après la décision du gouvernement malien. En revanche, contacté par RFI, une source au cœur de l’institution sous-régionale a déclaré que son désormais ancien représentant au Mali avait toujours la confiance de sa hiérarchie.
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