L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) se dit disponible ‘’à accompagner activement les autorités maliennes dans la préparation d’élections libres, fiables et transparentes’’, d’ici à un an, tout en condamnant, par la voix de son secrétaire général, Abdou Diouf, la récente agression dont a été victime le président malien intérimaire, Dioncounda Traoré.
‘’Abdou Diouf appelle à la tenue des élections de sortie de crise d’ici à 12 mois, en vertu des dispositions du communiqué final adopté lors du Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abidjan, le 26 avril dernier, et exhorte les parties prenantes à créer rapidement toutes les conditions de la paix et de la stabilité, pour que soient pleinement restaurées l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Mali’’, rapporte l’OIF, dans un communiqué dont copie a été transmise à l’APS, mercredi.Suivant cette perspective, ‘’le secrétaire général (de l’OIF) réitère la disponibilité de la Francophonie à accompagner activement les autorités maliennes dans la préparation d’élections libres, fiables et transparentes, conformément aux engagements souscrits par les chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie dans la déclaration de Bamako’’.Adoptée lors d’un Symposium international organisé dans la capitale malienne sur les pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone (1er-3 novembre 2000), la Déclaration de Bamako est le texte normatif et de référence de la Francophonie dans ces domaines
La déclaration de Bamako dote la Francophonie de moyens d’action en cas de rupture de la légalité démocratique, ou de violation grave des Droits de l’homme dans un de ses pays membres.Aussi, ajoute le communiqué, Abdou Diouf, condamne-t-il ‘’fermement l’agression dont a été victime’’, lundi, le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, ‘’au lendemain de la conclusion de l’accord politique entre les autorités de transition, les représentants du Comité national de redressement de la démocratie et de la restauration de l’autorité de l’Etat (CNRDRE) et la médiation de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)’’.
Le président intérimaire malien, Dioncounda Traoré, a été agressé lundi, dans son bureau de Koulouba, près de Bamako, par des manifestants protestant contre sa désignation. Il serait rentré chez lui après une brève hospitalisation.‘’Cette agression est inadmissible, alors même que l’accord tant attendu sur les modalités de la transition vient d’être signé entre les parties maliennes sous l’égide de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest’’, a-t-il déclaré Abdou Diouf dans des propos relayés par le communiqué.Il a rappelé, selon le texte, son plein appui aux termes de cet accord, conclu le 20 mai à Bamako, confirmant les décisions de la CEDEAO quant au dispositif et à la durée de la transition sur une période d’un an, qui sera conduite par le président par intérim et le gouvernement dirigé par Monsieur Cheick Modibo Diarra’’.
‘’Le secrétaire général de la Francophonie apporte également son soutien aux actions menées par les partenaires internationaux, en premier lieu par la CEDEAO, ainsi que l’Union africaine et les Nations Unies, pour la mise en œuvre de cet accord de sortie de crise et l’accompagnement de la transition au Mali. Il confirme en outre que la Francophonie continuera de s’associer à ces efforts’’, mentionne encore le communiqué.
4 Commentaires
Lyns
En Mai, 2012 (14:42 PM)Freegalais
En Mai, 2012 (19:03 PM)Xxx
En Mai, 2012 (00:18 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (21:09 PM)Participer à la Discussion