Les chefs d'État de la Confédération de l'AES disent constater que depuis l'adoption de leur nouvelle posture portée par des aspirations légitimes, "la junte française impérialiste" tente de nuire à leur dynamique. Dans un communiqué signé par Assimi Goita, président de la transition, chef de l'État de la République du Mali, président de la Confédération des États du Sahel (AES), il est indiqué la junte française sent "ses intérêts menacés".
Pis, appuyée par certains chefs d'État de la sous-région, la junte "tente désespérément de porter un coup d'arrêt à la dynamique émancipatrice enclenchée par l'AES".
"En réitérant le caractère irréversible et immédiat du retrait des pays de l'AES de la CEDEAO, dans sa déclaration du 14 décembre 2024, le Collège des chefs d'État de l'AES considère, à juste titre, la décision de proroger pour 6 mois le retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO comme étant une énième tentative qui permettrait à la junte française et à ses supplétifs de poursuivre la planification et la conduite des actions de déstabilisation contre l'AES. En lieu et place d'une gestion concertée entre l'AES et la CEDEAO des aspects techniques liés au retrait avec effet immédiat, le collège des chefs d'État a été surpris de cette décision unilatérale de prorogation qui ne saurait lier les pays de l'AES", indique le communiqué.
Ainsi, le collège des chefs d'État constate avec regret qu'au sein de la CEDEAO, "des manœuvres de déstabilisation sont régulièrement initiées par une poignée de chefs d'État qui imposent leur désidérata et des agendas étrangers au reste de l'organisation".
"À l'évidence ces actions viennent prouver que la question sécuritaire à laquelle s'attaquent avec succès les pays de l'AES dans la sous-région et dont le bénéfice profite à toute la région n'est pas une préoccupation réelle pour ces acteurs à la solde d'un maître aux abois. Aussi, le Collège des chefs d'État suit avec une grande attention les manœuvres de tromperie initiées par la junte française, prétextant de fermer ses bases militaires dans certains pays africains, pour les remplacer par un dispositif moins visible, mais poursuivant la même velléité néocoloniale", assure le Président Goita.
Face à plusieurs violations constatées, le Collège des chefs d'État de l'AES prend un certain nombre de mesures.
Ainsi, l'AES "décide de mettre les forces de défense et de sécurité en état d'alerte maximale ; de faire de l'espace confédéral un théâtre unique d'opérations militaires, coexistant avec les théâtres militaires nationaux en cours ; appelle les populations de l'AES à redoubler de vigilance; à dénoncer systématiquement tout fait suspect aux forces de sécurité; et à rejeter les propositions d'enrôlement au sein des groupes terroristes".
13 Commentaires
Abou
il y a 4 heures (22:26 PM)Reply_author
il y a 3 heures (23:12 PM)Lefou
il y a 4 heures (22:28 PM)faites attention aux États vendus et aux traites africains.
Wakhdeug
il y a 4 heures (22:32 PM)Euskeuy !
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il y a 3 heures (23:38 PM)La bonne voie vers la Catastrophe !
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il y a 2 heures (00:29 AM)Le match de Ladies Cup entre River Plate et le Grêmio a été interrompu après des actes racistes de plusieurs joueuses du club argentin. La rencontre de cette Copa Libertadores féminine avait démarré depuis plus de 30 minutes quand quatre joueuses de River Plate ont été aperçues en train de mimer des gestes de singe et de proférer des insultes racistes à l’encontre d’un ramasseur de balle et des joueuses brésiliennes. Ces dernières ont ensuite quitté la pelouse, ce qui a entraîné l’interruption de la rencontre. Les joueuses argentines ont été placées en détention provisoire dans la foulée.
Grêmio a ensuite été déclaré vainqueur sur tapis vert, et River Plate a été exclu pendant deux ans de la Ladies Cup. Tournoi que le Grêmio vient de remporter aux tirs au but
AES est devenu un objet encombrant pour ces membres mais pas de non retour le coup est déjà les dirigeants eux même savent qu ils sont limités mais comme on a diabolisé à outrance la cedeao qui est responsable de tous les maux au près de l opinion publique Maintenant plus possible de dire autre chose
Abass
il y a 3 heures (23:09 PM)Comment peut on accuser la cedeao d'être sous tutelle française. C'est absurde. Des pays comme le Ghana ou le Nigéria anglophones des poids lourds de la cedeao sont aucunement sous influence française.
Ils n'ont qu'à organiser des élections libres transparentes transmettre le pouvoir à des autorités légitimes et retourner dans les casernes.
Ces décisions graves comme un retrait de la cedeao appartiennent à leurs peuples respectifs. C'est auc dirigeants légitiment choisis qui doivent prendre ce genre de décision.
Mais essayer de rester au pouvoir et rejeter la faute de tous les problèmes sur une puissance étrangère c'est trop facile
Azer
il y a 2 heures (00:22 AM)Participer à la Discussion