Du point de vue du droit, le coup d’Etat perpétré au Mali est « regrettable », voire « condamnable ». « Ce n'est pas la force du droit qui a triomphé mais plutôt le droit de la force », analyse Dr Mamadou Yaya Diallo, enseignant en droit international à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Ucad.
Toutefois, ce coup de force « cristallise une réelle volonté de changement et de rupture. Je dirais que c’est une situation anticonstitutionnelle, antidémocratique, mais légitime parce ne bénéficiant du soutien du peuple malien » explique-t-il dans un entretien au quotidien national Le Soleil.
« Les coups d’Etat cycliques, renchérit encore Dr Mamadou Yaya Diallo, s’expliquent par la quasi pertinence de la mauvaise gouvernance, le déficit d'autorité de l’Etat, les malversations, la répression sanglante des manifestants… ».
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