La France a déclaré, mardi soir, se tenir aux "côtés du Liban", annonçant l'acheminement des "secours et des moyens" à Beyrouth, après les fortes explosions qui ont fait au moins 73 morts. Le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Iran mais aussi Israël ont offert leur assistance.
Les réactions internationales s'enchaînent après les explosions, qui ont secoué le port de Beyrouth, mardi 4 août. Le bilan ne cesse d'augmenter et les mains tendues se sont multipliées, bien avant l'appel à l'aide lancé par le Premier ministre libanais Hassan Diab aux "pays amis".
"J'exprime ma solidarité fraternelle avec les Libanais après l'explosion qui a fait tant de victimes et de dégâts ce soir à Beyrouth. La France se tient aux côtés du Liban. Toujours", a réagi sur Twitter le président français Emmanuel Macron.
"Des secours et moyens français sont en cours d'acheminement sur place", a ajouté le président de la République, peu après une première réaction du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. "Alors que Beyrouth vient d'être durement touchée par des explosions, la France présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux nombreux blessés", a réagi Jean-Yves Le Drian, dans un tweet.
Le Royaume-Uni et Israël ont également offert leur assistance au pays du Cèdre. Tout comme le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, qui a proposé l'aide des États-Unis, après cette "horrible tragédie".
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, s'est également exprimé déclarant que le Royaume-Uni se tenait prête à fournir son aide à Beyrouth.
L'Iran exprime ses "pensées et prières"
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a exprimé le soutien de son pays au peuple "résilient" du Liban.
"Nos pensées et prières sont avec le grand et résilient peuple du Liban", a tweeté le ministre iranien."Comme toujours, l'Iran est tout à fait disponible pour fournir de l'assistance par tous les moyens nécessaires", a-t-il dit, appelant le Liban à "rester fort".
Israël dément son implication et offre son assistance
Alors que des rumeurs et de la désinformation rendaient responsable Israël des détonations survenues dans le port de Beyrouth, un responsable israélien s'exprimant sous le sceau de l'anonymat a assuré que l'État hébreu n'avait "rien à voir avec cet incident".
Dans une déclaration conjointe entre le ministre des Affaires étrangères, Gabi Ashkenazi, et le ministre de la Défense, Benny Gantz, ce dernier a affirmé qu'Israël s'était rapproché du Liban pour "offrir aux Libanais une assistance médicale et humanitaire".
Les Pays du Golfe rendent hommage aux victimes
Des pays du Golfe, dont certains ont des relations étroites avec le Liban en lui fournissant de l'aide financière, ont rendu hommage aux victimes.
L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a appelé le président Aoun pour lui présenter ses condoléances, selon l'agence de presse officielle QNA, qui a ajouté que des hôpitaux de campagne seraient envoyés au Liban.
"Nos cœurs sont avec Beyrouth et son peuple", a tweeté de son côté le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Anwar Gargash, postant une photo de la célèbre Burj Khalifa de Dubaï, illuminée avec les couleurs du drapeau libanais.
"Que Dieu (...) protège le Liban frère et les Libanais pour réduire leurs souffrances et soigner leurs blessures", a-t-il ajouté.
Le Koweït a annoncé qu'il enverrait de l'aide médicale d'urgence au Liban, selon l'agence officielle Kuna. De son côté, le ministre jordanien des Affaires étrangères a appelé son homologue Charbel Wehbe pour lui faire part de sa solidarité, se disant prêt à offrir toute assistance au Liban.
Le chef de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit a souligné l'"importance de trouver la vérité dans les explosions et ceux qui les ont causées." Elles "vont malheureusement exacerber les difficultés du Liban et augmenter la gravité de la crise (...) traversée par le pays ", a-t-il ajouté.
0 Commentaires
Participer à la Discussion