« Il faut des infrastructures pour développer le pays. Les États africains doivent construire des routes, l’économie étant encore faible, il ne faut pas les laisser aux privés ». Le président du groupe parlementaire Wallu s’est exprimé ainsi pendant l’examen du budget du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
Selon lui, « on dit souvent qu’on ne mange pas les routes, mais il faut des infrastructures routières pour aller chercher les récoltes dans les zones profondes du pays, exploiter les ressources, entre autres ».
Il a, par ailleurs, évoqué la problématique des accidents. « Cette année, le Sénégal a connu de graves accidents qui impliquent des bus avec des dégâts énormes. Nos routes ne sont pas encore adaptées à ces moyens de transport qui sont d’une grande vitesse. Il faut de nouveaux critères de délivrance des licences de transport". Les jeunes qui sont souvent au volant des bus qui peuvent contenir jusqu’à 90 personnes ne sont pas matures. Ce sont âgés de moins de 20 ans ».
Le député a ajouté qu’il faut que le chemin de fer soit restauré afin que le train siffle à nouveau dans le département de Kébémer.
Abordant la question des taxis-Jakarta, il note que les maires des communes doivent prendre leurs responsabilités et faire de sorte que les motocyclistes ainsi que leurs clients portent des casques. « À Kébémer, c’est une obligation et en tant que maire, j’ai travaillé avec la police pour avoir ce résultat ».
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