Les joueurs de Monaco ont accusé des supporters du Sparta Prague de racisme après les célébrations de leur buteur Aurélien Tchouaméni.
FOOTBALL - Tolérance zéro. La rencontre entre le Sparta Prague et Monaco, pour le troisième tour de qualification pour la Ligue des Champions, a été brièvement interrompue ce mardi 3 août dans la soirée. Alors que les Monégasques venaient d'ouvrir le score grâce à Aurélien Tchouaméni à la 37e minute, plusieurs de ses coéquipiers, dont Benoît Badiashile, se sont dirigés vers l'arbitre.
Auprès de ce dernier, ils sont notamment plaints d'avoir entendu des cris racistes en provenance des tribunes du Sparta lors des célébrations de leur buteur. Lui-même s'est rapidement dirigé vers son banc.
L'arbitre a interrompu pendant quelques minutes la rencontre afin de s'entretenir avec, Niko Kovac, l'entraîneur de Monaco. Le match a finalement recommencé mais les joueurs monégasques n'étaient visiblement pas satisfaits de cette situation. Pas déconcertés, ils se sont néanmoins imposé sur un score de 2-0 grâce à un nouveau but signé de l'attaquant Kevin Volland.
Selon le protocole de l'UEFA, l'arbitre de la rencontre a pris en compte la plainte de Tchouaméni et de son capitaine Wissam Ben Yedder. Il a ensuite demandé à ce que le speaker du stade rappelle au public qu'en cas de nouvel incident, la rencontre pouvait être arrêtée.
Ce n'est pas la première fois que ce type de comportement est dénoncé lors de rencontres avec le Sparta Prague. Dans un article publié ce mardi également sur l'Equipe, Florent Poulolo, défenseur français à Olomouc, disait avoir lui aussi été victimes de "cris de singes" et de racismes il y a une dizaine de jours. "J'ai entendu un cri. Je n'étais pas dans le déni, mais je me suis dit : "Continue à jouer". Mais cela a recommencé plus tard. Sur un entre-deux, j'entends une rangée de supporters faire des cris de singe. C'est une chose qui ne doit pas être tolérée. Je l'ai signalé à l'arbitre. Une enquête a été ouverte", raconte-t-il.
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