Pour la première fois depuis qu’il a été impliqué dans le FootBel Gate, Mogi Bayat a répondu aux questions d’un média, RMC, en l'occurrence. Il y a bien entendu évoqué le scandale qui l’a éclaboussé, mais aussi de son rôle à Nantes, où il intervient dans de nombreux transferts ces dernières années. Et une chose est sûre: l’agent n’a rien perdu de son sens de la formule.
Alors que RMC avait décidé de consacrer une partie de son émission After Foot à Mogi Bayat et à l’analyse de son rôle au FC Nantes, l’agent a lui-même décidé de contacter la chaîne pour répondre. Et il a notamment souhaité rectifier certaines déclarations sur son implication auprès du club de Renaud Emond. “Je ne suis pas et je ne souhaite pas être le directeur sportif de Nantes. (...) Aucun joueur ne vient dans ce club sans que son transfert ne soit validé par la cellule de recrutement, par l’entraîneur, par l’adjoint”, affirme celui qui a fait venir de nombreux joueurs (Renaud Emond, Moses Simon, Anthony Limbombe, par exemple) chez les Canaris.
Mais Mogi Bayat a aussi dû répondre à certaines questions sur les moments difficiles qu’il a vécus l’an dernier, quand il a été impliqué dans le vaste scandale de corruption et de matchs truqués qui a secoué le football belge. Et qui avait poussé l’agent de joueurs vers la case prison, où il est resté 40 jours. “Nelson Mandela aussi a fait de la prison, il y a des bonnes personnes qui ont fait de la prison”, estime-t-il. “J’ai été soupçonné de blanchiment d’argent et de corruption. Attendons le fin mot de l’histoire. Heureusement, nous sommes dans une démocratie et la présomption d’innocence existe.”
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