Dans leur décision envoyée à la presse, les commissaires de la FIA expliquent avoir "entendu un représentant (de Mercedes, ndlr) et avoir reçu un rapport médical du médecin de l'équipe, qui demandait une dérogation". Après avoir consulté "le délégué médical de la FIA", celui-ci "s'est rallié à l'opinion exprimée dans ce rapport", est-il précisé.
"Nous avons décidé de ne pas prendre de mesures supplémentaires car les tentatives fréquentes de retrait du dispositif (le piercing, ndlr) suscitent des inquiétudes quant à une défiguration".
Pour des raisons médicales donc, le Britannique --apparu vendredi dans le paddock avec un deuxième piercing au nez-- est autorisé à piloter avec.
Hamilton, 38 ans, avait expliqué en septembre dernier, en marge du GP de Singapour, porter son bijou sur les conseils des médecins après avoir souffert d'une infection lorsqu'il l'a retiré. Si son pilote avait pu courir, Mercedes avait toutefois été condamnée à une amende de 25.000 euros pour avoir omis d'informer les commissaires.
L'interdiction de porter des bijoux à bord des monoplaces a été introduite en 2005 par mesure de sécurité, mais elle n'a jamais été réellement appliquée par les pilotes.
En 2022, le nouveau directeur de course de la FIA Niels Wittich a cependant décidé de serrer la vis pour la faire appliquer.
Vendredi, un porte-parole de la FIA a tenu à rappeler que "cette règle existe pour des raisons de sécurité et s'applique à tous les concurrents dans toutes les compétitions de la FIA", en Formule 1 donc, mais aussi en rallye WRC ou encore en endurance (WEC).
"Les pilotes de Formule 1 sont les concurrents les plus visibles du sport automobile mondial, et il leur incombe de montrer l'exemple aux autres pilotes, quels que soient leur âge, leur niveau et leur discipline", a-t-il aussi indiqué.
0 Commentaires
Participer à la Discussion