Le village de Niassène Diola, situé dans la commune de Sansamba (département de Sedhiou) s'est penché son sort au cours des 72 heures du congrès annuel des jeunes. Devant l'autorité municipale, ils ont listé les maux qui gangrènent les activités socioéconomiques de la localité. L'absence d'électricité, selon Khalifa Babacar Diémé constitue un handicap majeur pour le développement de Niassene Diola. Le président de la jeunesse a également estimé que cette absence d'électricité pose un problème de sécurité, de réussite pour les élèves qui apprennent encore avec des bougies à l'heure des recherches sur l'intelligence artificielle et empêche les ménages de pratiquer des activités génératrices de revenus.
Autre facteur bloquant de l'envol économique de cette partie du Diassing, c'est l'inaccessibilité aux soins de proximité, faute de poste de santé fonctionnel et l'enclavement chronique dû à l'état cahoteux des pistes rurales et l'arrêt des travaux de la boucle du Boudje qui avaient suscité beaucoup d'espoir. L'école est aussi handicapée par ses abris provisoires, ses classes pléthoriques et son manque de personnel enseignant.
Le maire, invité à ces journées de réflexion sur le plan de relance du développement de la localité, a félicité l'initiative. En guise de réponse aux doléances des jeunes, Ousmane Badji a ouvert une large fenêtre sur ses réalisations dans la commune, notamment dans le domaine sanitaire, avec une nette amélioration de la carte sanitaire et dans le domaine scolaire avec la construction de plusieurs salles de classe.
Sur la question de l'accès à l'électricité et à la construction du CEM, l'édile de Sansamba dit avoir entamé des démarches auprès des autorités compétentes pour la prise en charge totale de cette demande sociale.
Toutefois, il a exhorté la jeunesse de sa circonscription à être plus engagée dans le culte du travail et plus consciente sur les priorités.
4 Commentaires
Touré
il y a 4 jours (18:07 PM)Reply_author
il y a 2 jours (18:01 PM)Participer à la Discussion