En rébellion contre l'État, les conducteurs de motos-taxis, communément appelés «Jakartamen» ont manifesté à Kaolack, Sédhiou et Ziguinchor, pour dénoncer l’immatriculation obligatoire des motos de plus de 49 centimètres cubes d’ici le 13 mars 2025.
«Notre plus gros problème est la photocopie légalisée de la pièce d'identité de l'importateur pour que nous puissions obtenir l'acte de vente», fulmine Ansoumana Badji, président de l'Union nationale des associations de motos-taxis, dans un entretien accordé à L'Observateur de ce vendredi, 10 janvier.
Il martèle : «Sans cet acte, nous ne serons pas immatriculés. C'est [cela] le principal facteur bloquant. Il y a le cas des conducteurs de motos qui ont acheté des motos que nous appelons de "seconde ou troisième main". Ces motocyclistes ont souvent acheté leurs engins auprès d'amis qui ne sont plus au Sénégal.»
L'interlocuteur du journal d'embrayer : «Certains ont même péri dans les eaux glaciales parce qu'ils tentaient de rejoindre les îles Canaries. D'autres sont propriétaires dont les papiers sont détériorés et parfois détruits pendant la saison des pluies.»
Le «Jakarta man» souligne que ce point était inscrit à l'ordre du jour de la réunion convoquée par le Gouverneur de Ziguinchor. «Aujourd'hui |jeudi 09 janvier, ndlr), il a convoqué tous les acteurs qui gravitent autour de notre secteur afin de nous écouter, de diagnostiquer nos maux, de lever les facteurs bloquants et éventuellement d'essayer de trouver une issue heureuse», souffle-t-il, ajoutant que «cette rencontre a été marquée par la présence de la gendarmerie, de la police, de la douane, des présidents des associations des conducteurs de motos taxis "Jakarta" des départements de Bignona et de Oussouye.»
Badji de poursuivre : «Nous avons échangé dans la sérénité et avons tous constaté qu'il y a des problèmes dans notre secteur et dans les propositions que l'État veut nous faire appliquer dans l'immatriculation des motos «Jakarta» et où, il y a de gros problèmes, c'est-à-dire, un blocage. Nous avons aussi échangé sur la date échue que l'État veut nous imposer. C'est une date qui est très courte. Nous leur avons dit tout notre mal et le gouverneur nous a écoutés religieusement avant de nous garantir qu'il va jouer pleinement son rôle, c'est-à-dire, remonter l'information en haut lieu pour que des solutions puissent être trouvées. Nous allons attendre.»
En attendant, il appelle ses camarades à «aller se faire enrôler au service des mines» car précise-t-il, «les procédures ne sont pas arrêtées»: «Comme je vous l'ai dit, nous attendons le chef de l'exécutif régional et nous osons espérer qu'il va nous apporter la bonne nouvelle.»
Lueur d'espoir, note Badji, «les gendarmes, tout comme les douaniers, ont pris des engagements pour nous accompagner. Le gouverneur, à son tour, nous a invités à sensibiliser notre base. D'ailleurs, pour faciliter l'immatriculation à nos camarades dans les départements de Bignona et de Oussouye, la gendarmerie, en compagnie des agents des services des mines, va les accompagner afin qu'au niveau des brigades, ils puissent être enrôlés avant de ramener leurs dossiers à Ziguinchor pour dépôt.»
«Nous sommes plus de 400 000 conducteurs de motos taxis "Jakarta" éparpillés un peu partout dans le pays. Ce sont les derniers chiffres qui nous ont été révélés au niveau national. C'est dans ce sens que le Colonel de la délégation régionale sud de la douane, Malang Diédhiou, a pris des engagements pour nous offrir gratuitement des duplicatas à tous ces jeunes conducteurs de motos «Jakarta» qui connaissent ces problèmes et qui ont perdu leurs CMC. Des duplicatas qui leur seront faits une seule fois par la douane», renchérit-il.
Badji et Cie espèrent que «l'État va revenir sur sa décision pour permettre à tous les conducteurs de motos taxis "Jakarta" de se conformer à la loi».
«Notre plus gros problème est la photocopie légalisée de la pièce d'identité de l'importateur pour que nous puissions obtenir l'acte de vente», fulmine Ansoumana Badji, président de l'Union nationale des associations de motos-taxis, dans un entretien accordé à L'Observateur de ce vendredi, 10 janvier.
Il martèle : «Sans cet acte, nous ne serons pas immatriculés. C'est [cela] le principal facteur bloquant. Il y a le cas des conducteurs de motos qui ont acheté des motos que nous appelons de "seconde ou troisième main". Ces motocyclistes ont souvent acheté leurs engins auprès d'amis qui ne sont plus au Sénégal.»
L'interlocuteur du journal d'embrayer : «Certains ont même péri dans les eaux glaciales parce qu'ils tentaient de rejoindre les îles Canaries. D'autres sont propriétaires dont les papiers sont détériorés et parfois détruits pendant la saison des pluies.»
Le «Jakarta man» souligne que ce point était inscrit à l'ordre du jour de la réunion convoquée par le Gouverneur de Ziguinchor. «Aujourd'hui |jeudi 09 janvier, ndlr), il a convoqué tous les acteurs qui gravitent autour de notre secteur afin de nous écouter, de diagnostiquer nos maux, de lever les facteurs bloquants et éventuellement d'essayer de trouver une issue heureuse», souffle-t-il, ajoutant que «cette rencontre a été marquée par la présence de la gendarmerie, de la police, de la douane, des présidents des associations des conducteurs de motos taxis "Jakarta" des départements de Bignona et de Oussouye.»
Badji de poursuivre : «Nous avons échangé dans la sérénité et avons tous constaté qu'il y a des problèmes dans notre secteur et dans les propositions que l'État veut nous faire appliquer dans l'immatriculation des motos «Jakarta» et où, il y a de gros problèmes, c'est-à-dire, un blocage. Nous avons aussi échangé sur la date échue que l'État veut nous imposer. C'est une date qui est très courte. Nous leur avons dit tout notre mal et le gouverneur nous a écoutés religieusement avant de nous garantir qu'il va jouer pleinement son rôle, c'est-à-dire, remonter l'information en haut lieu pour que des solutions puissent être trouvées. Nous allons attendre.»
En attendant, il appelle ses camarades à «aller se faire enrôler au service des mines» car précise-t-il, «les procédures ne sont pas arrêtées»: «Comme je vous l'ai dit, nous attendons le chef de l'exécutif régional et nous osons espérer qu'il va nous apporter la bonne nouvelle.»
Lueur d'espoir, note Badji, «les gendarmes, tout comme les douaniers, ont pris des engagements pour nous accompagner. Le gouverneur, à son tour, nous a invités à sensibiliser notre base. D'ailleurs, pour faciliter l'immatriculation à nos camarades dans les départements de Bignona et de Oussouye, la gendarmerie, en compagnie des agents des services des mines, va les accompagner afin qu'au niveau des brigades, ils puissent être enrôlés avant de ramener leurs dossiers à Ziguinchor pour dépôt.»
«Nous sommes plus de 400 000 conducteurs de motos taxis "Jakarta" éparpillés un peu partout dans le pays. Ce sont les derniers chiffres qui nous ont été révélés au niveau national. C'est dans ce sens que le Colonel de la délégation régionale sud de la douane, Malang Diédhiou, a pris des engagements pour nous offrir gratuitement des duplicatas à tous ces jeunes conducteurs de motos «Jakarta» qui connaissent ces problèmes et qui ont perdu leurs CMC. Des duplicatas qui leur seront faits une seule fois par la douane», renchérit-il.
Badji et Cie espèrent que «l'État va revenir sur sa décision pour permettre à tous les conducteurs de motos taxis "Jakarta" de se conformer à la loi».
19 Commentaires
Mascotte
il y a 4 heures (09:22 AM)Irving
il y a 4 heures (09:39 AM)Reply_author
il y a 2 heures (11:34 AM)C’est impossible vous êtes dans la merde !
Alboury
il y a 4 heures (09:20 AM)Nieup watchè sène lokho.
3 mois dèfa gatt bo parè vous passez votre temps dans la rue et les médias di plaindrou pendant 1 semaine, alors que warone neu fèkk nguène di lidjeunti sène papiers yi.
Tracasseries policières yi dèfa mèti, lolou même nioune gni yor auto kham na niou ko, mais lèp lo guiss wakhtane leu ba mou sotti.
Wantè manifester ak yeungueul dou takh dara soti.
Trouvez les moyens de vous mettre en règle avec la Loi mo gueune. 3 mois c'est plus que suffisant pour kou si beug keuyite.
Jololi
il y a 4 heures (09:28 AM)C'est le même cas de figure que les marchés à ciel ouvert et les tabliers de trottoir.
Les Nuls
il y a 4 heures (09:31 AM)Mais si vous avez une moto en règle bien équipée avec casque etc... Alors la on sent qu on peut vous soutirer de l argent
J ai compté en 5 minutes 40 motos Djakarta avec trois personnes non casque passer devant la tenue
Md
il y a 4 heures (09:37 AM)Lambda
il y a 4 heures (09:38 AM)Après les six mois, mettre en fourrière toutes celles qui n'ont pas été régularisées.
La seconde phase doit consister à identifier les deux-roues pour particuliers 2 casques) , les deux-roues pour Tiak-thiak (livraison)- casque et tenue) et les deux-roues pour le transport de passagers ( un uniforme+ deux-casques).
L'état doit être souple pour régler tous ces problèmes car c'est un secteur pourvoyeur d'emplois des jeunes. Il n'y a pas d'usine dans les régions, les Jakarta constituent le principal secteur où les jeunes peuvent trouver un emploi et ils rendent un grand service aux populations.
Je n'aime pas le terme l'état va reculer. L'état doit plutôt ouvrir des concertations avec les acteurs pour trouver ensemble des solutions comme l'ont fait les autorités administratives.C'est leur devoir de discuter avec les citoyens quand il y a des malentendus ou des incompréhensions. La fermeté absolue ne réglera rien
L'autre problème très facile à régler c'est la circulation des charrettes dans les grands axes de la capitale. Elles sont certes utiles mais ne devraient pas circuler sur les routes bitumées encore moins sur les autoroutes.
J'ai visité Banjul, Conakry, Abidjan je n'ai jamais vu des charrettes circuler dans ces capitales. Dakar malgré ses infrastructures est un gros village.
Qui est le ministre de l'environnement?
Observation
il y a 3 heures (09:51 AM)L Etat du senegal yeneu ngi togne a nit si kanamou Yalla .comment est qu jakartamen sans permis de conduire sans plaque d immatriculation sans assurance conduit comme il veut sur route peut amener un citoyen legal sur la route en prison apres un accident mortel.
Il faut imperativement changer cette loi yeneu na ngi togne si kanamou Yallah
Te il aura un jugement dernier.
Il faut changer la loi il doit avoir de charge pour toute personne tue en empruntant la route illegalement.
Ils conduisent de maniere tres irresponsable aux yeux de tout le monde meme le juge et le procureur savent de quoi je parle s ils sont vehicules il faut arreter d envoyer d honnete citoyens en prison a cause de ces hors la loi a moins le le conducteur fasse un acte irresponsable.
95% les jakartamen sont fautifs.
Bougnou diougue nane bakene dafa for te gnou koye diaye chaque jour
Il faut changer cette loi.
Observation
il y a 3 heures (10:00 AM)impulsif.
Il faut régler cette crise avec lucidité et discuter avec ces jeunes qui ne veulent que travailler. Repousser le délai à six amènera beaucoup plus de sérénité Encadrer et decentraliser les centres de régularisation de leurs motos aidera à dissiper les malentendus. Il ne faut pas très dur avec ces jeunes qui se cherchent.
On ne peut pas vivre dans l'anarchie.
Et puis, il y'a des gens qui se cachent derrière votre métier pour commettre des exactions.
Alors, on fait quoi????????
Beaucoup chantent leur participation au changement; ils le font pour eux et ne doivent pas s'attendre à un quelconque avantage indu ou faveur.
J'ai entendu un conducteur dire qu'il va prendre les pirogues eh bien qu'il prenne les pirogues le chantage est en cours de disparaitre.
L'état doit rechercher les manipulateurs , suivez mon regards, qui cherchent à faire feu de tout bois pour les châtier.
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