"Sur les 3000 chefs de famille concernés dans le département de Pikine seuls 708 sont notifiés pour un déplacement à Malika. Et nous ne savons même pas où se situe exactement ce site. Pour le camp militaire de Thiaroye, les autorités soutiennent que 135 parcelles à viabiliser sont disponibles sur ce site. Vous comprendrez aisément qu'il reste un grand nombre qui ne sait pas encore à quoi s'en tenir", fulmine, dans Tribune, Macodou Fall, coordonnateur du Collectif des impactés du Ter.
Et de hausser le ton : "Nous réclamons l'aménagement et la viabilisation immédiate des sites, mais aussi la mise à dispositions de nos parcelles dans les plus brefs délais. Le président de la République nous avait donné, lors d'une audience, des sites de recasement à Malika et au camp militaire de Thiaroye. Mais, depuis, les choses traînent. Ce qui n'est pas du goût de ces impactés Le Collectif demande aussi un accompagnement social et le rétablissement des omissions. Sans quoi, il se fera entendre".
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