"Il y a plus de sept personnes qui travaillent dans mon entreprise. Elles sont payées par mois. Et plus de 20 autres personnes qui ne sont pas directement liées à l'entreprise, mais parviennent à gagner de l'argent. Ce sont des commerciaux, les distributeurs, les chauffeurs et les détaillants. Tous ces gens vont se retrouver au chômage et d'autres sont obligés d'aller vers un autre travail. Ce sera difficile pour nous. Si on applique la loi, on va arrêter", confie l'entrepreneur Alpha, à nos confrères de l'Observateur.
Le journal de noter les mêmes appréhensions chez les vendeurs et vendeuses d'eau qui gagnent entre 2000, 3000 et 3500 francs par jour. Et qui craignent de se retrouver au chômage une fois la loi effective.
Pour les entrepreneurs qui ont investi depuis plusieurs années dans la commercialisation de l'eau en sachet, aussi, "Ce sera une grosse perte et une augmentation du taux de chômage. Ce sont des pères de famille qui vont se retrouver sans travail si l'État ne recule pas", explique une jeune entrepreneuse, Woré Seck à la tête d'une usine de fabrication de sachets d'eau établie à Rufisque.
Quid des montants investis ? "Notre objectif c'est de rester au pays pour investir. J'ai acheté la machine qui imprime les sachets à 8 millions de francs Cfa et cela ne fait même pas trois mois. Elle vient de la Chine. Pour le dédouanement, j'ai payé 1 million 800 mille francs Cfa. Elle coûte 1 million 655 000 FCfa", confie la dame qui ne désespère pas de voir le gouvernement revenir sur cette mesure aux conséquences fâcheuses pour leur secteur et pour l'économie sénégalaise en général.
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