Les populations du village de Ndiakhatt (Département de Thiès), réunies dans le cadre d’un collectif appuyé par le Cadre de concertation et développement des Niayes (CCDN), dénoncent la violation du décret n° 2010-1281 du 16 septembre 2010 réglementant les conditions d’exploitation du plomb et du Code de l’environnement en ces dispositions relatives aux établissements classés par l’installation de l’unité de collecte et de recyclage.
En dépit de l’existence d’un cadre juridique, la zone des Niayes, malgré sa vocation agricole, maraîchère et pastorale, a vu s’implanter de nombreuses industries dont les activités et pratiques engendrent, d'après les populations impcatées, des risques et impacts non négligeables sur le bien-être et le développement des activités économiques des communautés. Ainsi de s’offusquer du fait que « depuis plus de 4 ans, les populations du village de Ndiakhatt contestent l’installation d’une unité de recyclage de métaux non ferreux dans la commune de Keur Mousseu ». En effet, rappellent ces dernières, de « nombreuses études et expériences ont démontré que l’exposition de l’homme et de la nature au plomb comporte plusieurs risques sanitaires et environnementaux ».
Plusieurs actions ont été entreprises par les communautés impactées, appuyées par le Cadre de concertation et de développement des Niayes (CCDN) et le Centre de recherche et d’actions sur les droits économiques, sociaux et culturels (CRADESC). Des actions qui incluent la sensibilisation auprès des communautés et de l’opinion publique, la formation des leaders communautaires, des journalistes et des influenceurs, des correspondances et réclamations adressées aux autorités administratives et aux services techniques déconcentrés, des recours et des demandes de transmission de documents par voie d’avocats auprès du Ministre de tutelle, l’interpellation de ce dernier par les députés de la zone des Niayes lors de son passage au niveau de l'hémicycle parlementaire à l’occasion de la session budgétaire pour l’examen de la loi de finances 2023.
Aujourd’hui, informent les impactés, « l’autorité de tutelle, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique est favorable à la délocalisation de l’usine après une audience accordée, le vendredi 20 septembre 2024, au Collectif des agriculteurs et éleveurs de Pout, Keur Mousseu et Diender, accompagné par le CRADESC et le CCDN, en partenariat avec la Fondation Ford ». D’où la tenue d’un atelier de partage et de mise à jour des stratégies de lutte pour « amener l’autorité à prendre dans les brefs délais l'arrêté de délocalisation ». À savoir développer de « nouvelles stratégies de lutte en vue de la fermeture de l’Usine de recyclage de plomb de Ndiakhate « Emp/Suarl » (ex Ganesha), à travers la mise en place d’un front/réseau national des journalistes contre le plomb (FNJP) ».
Une rencontre qui a réuni les autorités administratives décentralisées, les candidats aux dernières élections législatives de la zone des Niayes, les communautés riveraines, le CCDN, les Sociétés coopératives de la zone sud, l’union des sociétés coopératives, le collectif des agriculteurs et éleveurs de Ndiakhatt et Keur Mousseu entre autres.
5 Commentaires
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il y a 4 jours (19:34 PM)Inde Degage
il y a 4 jours (18:12 PM)C'est la pire menace qui soit.
INDE DEGAGE!!
Inde Degage
il y a 4 jours (18:13 PM)C'est la pire menace qui soit.
INDE DEGAGE!!
Très malheureuse malheureusement, les populations analphabètes sont très loin d'être consciente comme celle de ndiakhatt. Elle ne voit que les emplois créés et les nouyous mourides des chinois.
l'État du Sénégal, garant de sécurité sociale et environnementale de sa population, se doit déjà pour réparer ces graves manquements hérités de l'ancien régime. Le maire de Fandeen irresponsable, n'a rien vu de meilleure que d'installer de telles usines polluantes, au coeur de ses administrés et loin de son village. Car connaissant les risques. Et Dieu sait qu'à Fandene, l'espace ne manque.
Nous demandons au nouveau régime d'appliquer le JUB JUBBAL JUBBANTI en les delocalisant purement et simplement. Car il est impossible de faire respecter aux chinois leurs engagements environnementaux. Ce sont d'excellents Tricheurs. A cet effet, j'attire l'attention des autorités, sur les risques liés à l'utilisation pour nos bâtiments du fer à béton issu de la ferraille. Si les chinois ne sont pas en mesure de respecter leur engagement environnementaux, pensez vous qu'il feront le contraire dans la qualité du fer à béton qu'ils produisent????? ALERTE !!!!
Je vous informe que l'usine MÉTAL de Keur Mor Ndiaye émet de la fumée accompagnée d'odeur, du matin (5h) au soir (19h). Sans compter le bruit assourdissant produit durant toute la journée.
Les travailleurs et les riverains sont en danger! Ils respirent ces saletés toute la journée. Nous vous interpellons monsieur le ministre. JuB, JUBBAL JUBBANTI
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