Cette formation, organisé en partenariat avec des acteurs qui s'activent dans le domaine des énergies renouvelables au Sénégal, tels que : Meridian, EPFL, Senelec, Parc éolien de Taïba Ndiaye, entre autres, s’est déroulée du 16 au 20 décembre 2019. Elle a été clôturée par une cérémonie de remise des attestations, qui a eu lieu à la grande salle de l’Esp. C'était en présence du directeur de l’Esp, professeur Pape Alioune Sarr Ndiaye, du coordonnateur dudit projet, professeur Cheikh Mohamed Fadel Kébé, des ténors du secteur de l'énergie, des partenaires techniques et des cadres de hauts niveaux.
Pour une utilisation «efficiente et durable»
En effet, l’Esp, en tant que partenaire opérationnel et d’école d'ingénierie et de management, coordonne ledit projet en jouant son rôle pour le renforcement de capacités des cadres qui sont appelés à y intervenir. Le projet vise à renforcer les capacités des acteurs afin que la transition énergétique soit «bien» menée.
Au cours de cette formation de cinq jours, les formateurs ont passé en revue plusieurs technologies, à savoir : le photovoltaïque, le solaire thermique, l'hydraulique, l'éolien, entre autres. Et selon le directeur de l’Esp, la formation sera également élargie à «toutes» les sources d'énergies renouvelables.
Professeur Pape Alioune Sarr Ndiaye signale qu’à travers cette formation, son école veut que ces énergies «soient utilisées de manière efficiente et durable». Parce que, pour lui, «il y a de lourds investissements» qui sont faits dans le secteur des énergies renouvelables au Sénégal.
«L’Afrique, le dernier espace pour créer de la valeur»
Le coordonnateur du projet d’appui à la filière photovoltaïque par la formation, la recherche et le soutien technique aux entreprises, pour sa part, estime que, pour «pouvoir bien renforcé» les capacités des acteurs du secteur, «il faut, de temps en temps, se retrouver en tant que partenaires et visiter les différentes formes d'énergies, faire l'état des lieux sur les enjeux, et autres.
Professeur Kébé renseigne qu'au-delà de cette session de formation, «il y a aussi un volet de recherche appliquée, qui toujours va pouvoir travailler à dresser des questions ou des problématiques» qui viennent de l'ensemble des acteurs. Et si ces derniers parviennent à «suivre et à nourrir» cette voie de la formation, il pense que «l’Esp peut renforcer les capacités de l'ensemble des acteurs et être à la hauteur du challenge extrêmement important». Lequel constitue à relever le défi de l'énergie en Afrique de l'Ouest.
A l'en croire, aujourd'hui l'Afrique est «le dernier espace où il y a encore de la marge pour créer de la valeur à travers les énergies renouvelables». Et pour créer cette valeur, «il faut nécessairement former de manière convenable» les acteurs.
Le coordonnateur du projet signale que la formation est dispensée à la base sur le contrat qui lie l’École supérieure polytechnique et ses partenaires pour former 100 agents cadres du secteur de l'énergie. Et à ce jour, 50 ont été déjà formés. Le choix des participants se fait à travers des correspondances que l’Esp lance à l’ensemble des acteurs.
La formation a été soutenue par Meridian, un des propriétaires de centrale et partenaire de l’Esp dans le cadre du projet. Il a financé la formation dans le cadre de son Rse afin qu'elle soit gratuite pour les participants.
«La formation, indispensable pour améliorer les rendements»
Invité en tant que partenaire, Massaer Cissé, Directeur général de Lekela power, promoteur du Parc éolien Taïba Ndiaye, soutient que le secteur de l'éolien se développe à un rythme «très rapide». Selon lui, l’écosystème qui est autour de cette énergie, il faut «indispensablement» la formation, le renforcement de capacité et la recherche pour «améliorer» les rendements. D’où l'importance, pour lui, de nouer des partenariats, notamment avec l’Esp.
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