Le 9 janvier dernier une 11ème mesure du gouvernement à l’occasion du conseil interministériel exigeait au Ministère en charge des Transports terrestres de prendre, dans les 72 heures, un arrêté interdisant la pose et l’usage des porte-bagages, et prescrivant le démantèlement de ceux déjà fixés sur les véhicules de transports de personnes.
72 heures plus tard et sans explication aucune de la part d’un gouvernement qui semblait convaincu de sa vision, cette mesure a été remplacée par une dérogation pour une période d’un an à la date de la signature de l’arrêté qui devait prescrire le démantèlement des porte-bagages. Pour Thierno Bocoum "l'évidence a finalement prévalu et a sauté aux yeux quand la fumée du populisme s’est dissipée".
Pour lui, "avancer puis faire marche-arrière sur un même sujet en un temps bref tel qu’un client d’auto-école n’est pas digne d’un État qui se respecte". Quand un État avance, il engage nos ressources, notre image, notre souveraineté…Gouverner c’est étudier, diagnostiquer, prévoir… ce n’est pas produire de la poudre aux yeux dit-il. La décision concernant les porte-bagages sans mesure alternative ne pouvait aboutir qu’à cette reculade malheureuse.
D’autres mesures montreront leurs limites, sous peu comme nous l’avions précisé dans notre dernière sortie sur la question pense le leader de Agir.
Il ajoute que le régime actuel doit respecter la sacralité de l’Etat s’il veut trouver de vraies solutions aux attentes légitimes des populations. En attendant, nous continuons à compter nos morts.
10 Commentaires
Abdoulaye
En Janvier, 2023 (13:29 PM)Evariste
En Janvier, 2023 (13:51 PM)Le biais c'est d'avoir accepté que des bêtes et du mobilier voyagent avec des personnes. Il ya des véhicules dédiés. L'Etat ne devrait pas céder.
Il est aussi inadmissible qu'un secteur aussi stratégique que le transport soit laissé à la merci de gens qui n'ont aucune idée de la qualité de service et des droits des usagers.
Il faut se débarrasser de ces gens qui depuis les indépendances n'ont su mettre en place in service de transport de qualité même s'il fait admettre que tout ne doit pas être mis sur leur dos.
A mon avis, il faut:
1. Développer un chemin de fer qui maillerait le territoire avec des trains et une qualité de service en phase avec les normes standards de l'heure
2. Développer Sénégal Dem Dikk
3. Construire des aires de repos.
La conjugaison de ces mesures permettra d'améliorer le service public du transport et de mettre sur la touche les acteurs qui, de par leurs limites objectives, ne pourront jamais répondre aux attentes des populations
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