Pour garantir un avenir pacifique en Afrique de l’Ouest, la deuxième édition de dialogue avec les parties prenantes s’est tenue à Dakar. Le Centre International Kofi Annan de Formation au Maintien de la Paix a organisé la 2ème Édition en collaboration avec le Réseau Ouest Africain pour l'Édification de la Paix (WANEP). Elle met un accent spécifique sur le renforcement du partenariat avec les organisations de la société civile (OSC) sous le thème « Contribuer à la mise en œuvre du Cadre de prévention des conflits de la CEDEAO : Promouvoir les partenariats avec les Organisations de la société civile dans le domaine de la paix ».
L’entité s’est spécifiquement engagée à « renforcer les collaborations avec les organisations de la société civile (OSC), les groupes de réflexion et le secteur privé pour faire avancer les dialogues sur les politiques et contribuer à améliorer la paix et la sécurité en Afrique. Une série de dialogues annuels avec les parties prenantes (SDS), qui vise à créer une plateforme pour mobiliser les parties prenantes sur des questions spécifiques liées à la paix et à la sécurité » selon le Général de Brigade George Arko-Dadzie, commandant Adjoint du Kaiptc.
En effet, « le nombre croissant de coups d’État militaires et de changements anticonstitutionnels en Afrique de l’Ouest depuis 2019 constitue un défi important pour l’ordre démocratique et le développement pacifique de la sous-région. Le poids de l’insécurité en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel reste une source de préoccupation pour la bonne gouvernance régionale et les interventions extérieures, et c’est là que la société civile devrait jouer un rôle » selon Aseye Nani, conseiller technique du programme Giz-Kaiptc. Il a invité à la collaboration à des dialogues multi-acteurs avec les parties prenantes, des engagements mutuellement bénéfiques avec les OSC de la région. « Cela va permettre de développer les capacités requises et la coopération nécessaire pour soutenir les efforts de paix et de sécurité dans le cadre de l’Architecture de paix et de sécurité de la CEDEAO » dit-il. Pour y parvenir, « il est important de développer une culture efficace de consultations et de dialogues interdisciplinaires ».
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