B. Ndiaye a du mal à se repentir. Si lors de ses trois précédentes condamnations, il a été épinglé avec de petites quantités de chanvre indien, cette fois, il a été appréhendé avec un sac contenant 8 blocs dudit produit illicite, d’un poids total de 10,5 kg.
Cette drogue, le dealer présumé s'apprêtait à la remettre à un certain Ndiol le 6 novembre 2020. Arrêté au quartier Ngagne Samb de Rufisque par les éléments de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), B. Ndiaye déclare avoir acquis le chanvre indien auprès de Samba et qu’il devait le revendre à Ndiol à 70 000 francs.
Devant le juge d'instruction, rapporte Rewmi Quotidien dans sa parution de ce vendredi, il allègue qu'il jouait le rôle d'intermédiaire entre Samba et Ndiol et que ce dernier voulait acheter une valeur de 900 000 francs.
Inculpé pour trafic de drogue, l'accusé revient sur ses déclarations à la barre de la chambre criminelle de Dakar. "Ndiol a pris la fuite. Il m’avait demandé de le guider, car il s’était perdu dans les rues de Rufisque. Il voulait retourner à Mbour pour tenter l'émigration clandestine avec Samba. Lorsque je suis sorti, j’ai été arrêté par les policiers. Mais, je ne détenais pas un sac", a-t-il avancé.
Persistant dans ses dénégations, le jeune homme de 36 ans ajoute : "Depuis que mon père est devenu chef de quartier, je ne m’occupais que de mon travail de maçon. J’ai fait huit ans à l'école coranique. Je peux gagner ma vie sans la drogue."
Cependant, l'accusé a reconnu partiellement les faits face à son avocat. "Je soupçonnais que le sac contenait de la drogue, mais je ne suis pas un trafiquant. Samba voulait vendre la drogue à Ndiol pour pouvoir émigrer", argue-t-il.
Dans son réquisitoire, l'avocat de la société a requis 10 ans de réclusion criminelle. "L'accusé fait de la dénégation son système de défense qui, à bien des égards, n’est pas très efficace. En reconnaissant qu’il était intermédiaire, il ignorait qu’il tombait sous le coup de la loi, car le courtage est aussi puni que l’activité de vente", a argumenté le parquetier.
Pour Me Moustapha Dieng, l'accusé s’est engagé dans une voie de rédemption en embrassant des métiers (maçonnerie et pêche). "J’ai le sentiment que des personnes ont profité de sa naïveté et de son passé pénal, mais l’élément intentionnel fait défaut. Ne le jugez pas pour son passé pénal", plaide la robe noire.
Le verdict est attendu le 1 février prochain.
Cette drogue, le dealer présumé s'apprêtait à la remettre à un certain Ndiol le 6 novembre 2020. Arrêté au quartier Ngagne Samb de Rufisque par les éléments de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), B. Ndiaye déclare avoir acquis le chanvre indien auprès de Samba et qu’il devait le revendre à Ndiol à 70 000 francs.
Devant le juge d'instruction, rapporte Rewmi Quotidien dans sa parution de ce vendredi, il allègue qu'il jouait le rôle d'intermédiaire entre Samba et Ndiol et que ce dernier voulait acheter une valeur de 900 000 francs.
Inculpé pour trafic de drogue, l'accusé revient sur ses déclarations à la barre de la chambre criminelle de Dakar. "Ndiol a pris la fuite. Il m’avait demandé de le guider, car il s’était perdu dans les rues de Rufisque. Il voulait retourner à Mbour pour tenter l'émigration clandestine avec Samba. Lorsque je suis sorti, j’ai été arrêté par les policiers. Mais, je ne détenais pas un sac", a-t-il avancé.
Persistant dans ses dénégations, le jeune homme de 36 ans ajoute : "Depuis que mon père est devenu chef de quartier, je ne m’occupais que de mon travail de maçon. J’ai fait huit ans à l'école coranique. Je peux gagner ma vie sans la drogue."
Cependant, l'accusé a reconnu partiellement les faits face à son avocat. "Je soupçonnais que le sac contenait de la drogue, mais je ne suis pas un trafiquant. Samba voulait vendre la drogue à Ndiol pour pouvoir émigrer", argue-t-il.
Dans son réquisitoire, l'avocat de la société a requis 10 ans de réclusion criminelle. "L'accusé fait de la dénégation son système de défense qui, à bien des égards, n’est pas très efficace. En reconnaissant qu’il était intermédiaire, il ignorait qu’il tombait sous le coup de la loi, car le courtage est aussi puni que l’activité de vente", a argumenté le parquetier.
Pour Me Moustapha Dieng, l'accusé s’est engagé dans une voie de rédemption en embrassant des métiers (maçonnerie et pêche). "J’ai le sentiment que des personnes ont profité de sa naïveté et de son passé pénal, mais l’élément intentionnel fait défaut. Ne le jugez pas pour son passé pénal", plaide la robe noire.
Le verdict est attendu le 1 février prochain.
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