Une retraitée marseillaise et son époux ont été contaminés par le virus à la mi-avril. Elle avait pourtant reçu les deux doses du vaccin anti-Covid Pfizer et lui, une injection, relatent La Provence et Ouest-France.
Ils se pensaient “invincibles” mais le coronavirus les a rattrapés. Josée a reçu sa première dose du vaccin Pfizer en janvier et la seconde quelques semaines plus tard. Claude, son mari, s’est vu administrer sa première en mars et il était sur le point d’accéder à la deuxième injection quand leur état s’est détérioré.
Des symptômes caractéristiques ont fait leur apparition la semaine dernière. “Des maux de gorge et des douleurs aux membres pour Josée”, des jambes lourdes et “de la fièvre” pour Claude: “Mais je me suis dit que ce devait être un petit rhume”, confie la retraitée à La Provence.
Puis, la nouvelle est tombée: leur fille leur annonce, quelques jours après une visite chez ses parents, qu’elle est positive à la Covid-19. Ils décident de faire le test et le verdict confirme les craintes... malgré la protection offerte par le vaccin, le port du masque et les gestes barrières que le couple assure avoir toujours respectés.
Josée et Claude ignorent à ce stade s’ils ont contracté un variant plus agressif du virus, susceptible d’être plus résistant aux vaccins. L’analyse de l’IHU de Marseille le déterminera dans quelques jours.
Exemple inquiétant aux États-Unis
Leur exemple n’est pas isolé. Les cas de contaminations ont ainsi explosé en mars dans une maison de retraite aux États-Unis (lire ci-dessous). Les résidents étaient pourtant vaccinés à plus de 90%. Un membre non vacciné du personnel aurait introduit à son insu un variant du virus au sein de l’établissement.
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