Les morsures de serpent font chaque année "jusqu'à cinq millions" de victimes à travers le monde, avec à la clé 2,4 millions d'envenimations et 94.000 à 125.000 décès, rapporte l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un aide-mémoire publié sur son site internet.L'OMS indique que "les morsures de serpent venimeux sont responsables d'une morbidité et d'une mortalité importantes". Selon cette organisation, "on estime à 2,4 millions le nombre d'envenimations (empoisonnements par morsures de serpent) et de 94.000 à 125.000 le nombre de décès chaque année […]". S'y ajoute "400.000 personnes supplémentaires devant être amputées ou souffrant d'autres conséquences graves, telles qu'infection, tétanos, cicatrices, contractures et séquelles psychologiques". "Lorsque l'accès aux soins est difficile et que l'on manque de sérum antivenimeux, les blessures, comme leur issue, sont plus graves", prévient l'OMS. Elle précise que "la majorité des morsures de serpent ont lieu en Afrique et en Asie du Sud-Est", touchant "principalement les personnes résidant dans les zones rurales pauvres, qui vivent d'une agriculture non mécanisée à faible coût ou de petits travaux agricoles". "Les agriculteurs, les femmes et les enfants sont les groupes les plus fréquemment mordus par les serpents", relève encore l'OMS, avant de souligner : "outre la charge de morbidité que représentent ces blessures, les familles et les communautés doivent supporter le poids de leur impact socio-économique". L'OMS estime approximativement à 600 espèces le nombre de serpents venimeux, indiquant "qu'environ 50 à 70 % de leurs morsures provoquent une envenimation". "Lorsqu'une personne est mordue, les premiers soins à prodiguer consistent à immobiliser complètement le membre touché et à évacuer rapidement la personne vers un établissement médical". Elle avertit que "la pose d'un garrot et l'incision de la plaie peuvent aggraver les effets du venin et ne doivent pas faire partie des gestes de premier secours". ''Il est fréquent que les victimes de morsures de serpent aient besoin d'une injection de sérum antivenimeux. Il est important que le sérum antivenimeux soit adapté aux serpents qui sont endémiques dans la région'', conseille l'OMS. Elle ajoute que ''les autres mesures consistent à nettoyer la plaie pour réduire le risque d'infection, à traiter les symptômes en offrant notamment une assistance respiratoire et à administrer le vaccin antitétanique au patient avant qu'il ne rentre chez lui s'il n'a pas été vacciné correctement contre le tétanos''.
ASG/BK/DND
2 Commentaires
Mann
En Mars, 2013 (23:11 PM)Saré Bidji
En Mars, 2013 (03:58 AM)dans chaque village chaque familles il y avait ses spécialisations traitement épilecpsie piqure d scorpions contre les fauves comment pouvez cs immaginez une hyéne toute la nuits bavé sur un montons sans la moindre morsure
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