Le Sénégal veut, d’ici à 2 ans, doubler son taux de prévalence contraceptive en passant de 12 à 27 %. Pour réussir ce défi, le directeur général de la Santé, Dr Papa Amadou Diack, appelle à la mobilisation générale. Une réunion inter-Etats de partage de l’engagement de la société civile dans le repositionnement de la planification familiale en Afrique de l’ouest est ouverte, hier, à Dakar. Cette rencontre, dont prennent part les membres de la société civile et les parlementaires ouest-africains, permettra aux participants de se pencher sur les obstacles de la planification familiale (Pf) dans la sous-région ouest-africaine et de proposer des solutions à court, moyen et long termes.
Selon le président de la Coalition des organisations de la société civile pour la planification familiale, Dr Balla Moussa Diédhiou, la réunion donnera aussi l’opportunité aux participants de débattre des enjeux majeurs relatifs à la Pf. Il a noté que les objectifs visés par les pays africains sont presque identiques. Il s’agit de réduire, d’ici à 2015, le taux de mortalité maternelle et d’augmenter les besoins non couverts en Pf d’au moins de 25 %.
Le spécialiste de la planification familiale garde espoir que de nouvelles perspectives se dégageront d’ici à l’horizon 2015, afin de mieux accélérer la progression des taux de prévalence contraceptive ; ce qui permettra de réduire le fardeau de mortalité maternelle et infantile dans nos structures de santé. Le Sénégal est dans cette voie, malgré un taux de prévalence contraceptive jugé faible (12 %). « Notre pays envisage d’atteindre un taux de plus de 27 % d’ici à 2015 », a informé le directeur général de la Santé. Pour ce faire, Dr Papa Amadou Diack appelle à la mobilisation générale. Pour lui, des efforts sont faits. Mais, a-t-il précisé, « nous voulons entrer dans une phase d’accélération ».
La directrice d’IntraHealth pour l’Afrique de l’ouest et du sud, Mme Sara Stratton, a indiqué que la rencontre de Dakar permettra aux participants de faire l’état des lieux de l’engagement pris par les Etats lors de la conférence de Ouagadougou pour repositionner la Pf. Elle sera aussi une occasion d’encourager la société civile de s’engager à travailler davantage pour augmenter les taux de prévalence contraceptive de la planification familiale dans leurs pays. Mme Margot Fahnestock de la Fondation Hewlet a exprimé son engagement à financer des structures qui œuvrent pour le bien-être familial. En 2 ans, elle a injecté près de 2,5 millions de dollars pour soutenir la lutte contre la mortalité maternelle, les projets de plaidoyer et de la communication pour la Pf
4 Commentaires
Ndiaye Fagaru
En Mars, 2013 (21:26 PM)Contraception
En Mars, 2013 (22:30 PM)que du blabla, rendez-vous l'an prochain à la même heure mais avec 10'000 petits talibés supplémentaires nés par hasard.
Pourkoi
En Mars, 2013 (23:32 PM)Sall
En Mars, 2013 (01:13 AM)Ensuites, les pilules utilisées pour la contraception ont toutes des effets secondaires trés graves et la femme reste toujours la victime. En France, ces pilules font jusqu'à présent des ravages.
Ouvrons nos yeux!!!
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