Le Population Council a procédé, hier, à la présentation de l’Anneau vaginal avec progestérone (Avp). C’est une nouvelle option de contraception pour les femmes allaitantes en Afrique subsaharienne.
La gamme de produits de contraception s’élargit au Sénégal. Le Population Council vient, en effet, de mettre au point un contraceptif innovant sous la forme d’un Anneau vaginal à progestérone (Avp) à l’intention des femmes qui allaitent. Conçu pour améliorer l’efficacité contraceptive durant la période de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée, l’Avp est une méthode sûre, efficace et contrôlée par l’utilisatrice. Il offre aux femmes qui allaitent une autre solution de contraception dont l’effet est double : réduire les besoins non satisfaits en planification familiale et améliorer la santé des mères et des nouveaux nés. C’est un anneau mou et flexible fabriqué en caoutchouc de silicone.
Selon la note de présentation, la progestérone pénètre dans le système sanguin et régule la fécondité, principalement en supprimant l’ovulation chez la femme qui allaite. La femme peut insérer et retirer l’anneau elle-même, éliminant ainsi la nécessité de faire appel à un prestataire de santé qualifié. Chaque anneau, précise-t-on, peut être utilisé, de manière continue, pendant un maximum de trois mois.
Présentant cette méthode de contraception, Dr Nafissatou Diop, la directrice de Population Council, a indiqué que le Sénégal est un modèle en matière de Santé de la reproduction. C’est pourquoi notre pays fait partie, avec le Nigeria et le Kenya, des Etats qui ont été retenus pour étudier l’acceptabilité de l’Avp. « L’Avp a beaucoup d’avantages, comme le confort, l’efficacité, la sécurité, la facilité d’insertion et de retrait », a expliqué Mme Diop.
Pour Dr Papa Chimère Diaw, chef de la division de la planification familiale à la Direction de la Santé de la reproduction et de la Survie de l’enfant (Dsr/Se) au ministère de la Santé et de l’Action sociale, le gouvernement souhaite que chaque femme puisse accéder à la méthode de contraception de son choix. Ainsi, il s’est félicité de la présentation de l’Avp par le Population Council. « L’Avp a pour ambition de répondre à cette attente. Nous nous félicitons du choix porté sur le Sénégal pour abriter cette étude, en vue de son acceptabilité par les populations », s’est réjoui Dr Diaw. Il a précisé que le ministère de la Santé va participer à toutes les phases de l’étude jusqu’à l’acceptabilité du produit par les Sénégalaises. L’Avp a été enregistré au Chili en 1998, suivi par le Pérou.
5 Commentaires
Djoko
En Janvier, 2014 (20:56 PM)Diopteuss
En Janvier, 2014 (10:08 AM)Luttons
En Janvier, 2014 (10:32 AM)Pourquoi 17 milliards de dollars par an ont été investis jusqu’en l’an 2000 pour le contrôle de la population du Tiers Monde ? Pourquoi 20,5 milliards de dollars, soit 15 billions 211 milliards 410 millions de francs CFA par an seront encore investis d’ici l’an 2015 ?
Attention : la lecture de cet article- enquête vous coupera le souffle !
Le complot démographique
Père Alfonso Maria BRUNO F.I.
Le nouveau colonialisme des grandes puissances économiques et des organisations humanitaires pour soumettre les pauvres du monde a un nom nouveau : «la santé de la reproduction»
Les gens, surtout dans les Pays développés croient naïvement qu'il y a trop d'hommes sur la planète ; qu'au Tiers monde on meurt de faim parce qu'on met au monde trop d'enfants, que la faute revient au Pape qui refuse la contraception, etc.
Ce sont des positions que les personnes assument avec un jugement acritique par les mass médias et qui se traduisent en un consensus aux thèses sur la population et aux politiques démographiques poursuivies par les institutions internationales.
Quelle est la vérité ?
Même si on a lancé depuis vingt ans désormais la théorie de la «bombe démographique», en réalité le monde moderne est en train déjà de souffrir une «crise démographique».
Dans certains pays la croissance démographique est si faible que les morts dépassent les nouveau-nés.
Depuis longtemps on a compris que pour promouvoir le développement il faut contrôler la population.
Les différentes agences des Nations Unies (IPPF, OMS, PNUD, UNICEF) la Banque Mondiale et le Fond Monétaire Internationale, les Etats-Unis et d'autres Gouvernements, insistent sur le «contrôle de la population» en investissant une fortune pour convaincre le monde de cette nécessité et forcer certains Pays à accepter leurs programmes.
II est évident qu'il y a des intérêts en jeu : idéologiques, politiques, économiques.
On peut encore dire que l'intérêt idéologique culturel vise la promotion du mouvement eugéniste -humaniste; l'intérêt politique vise le maintien du leadership mondial des Pays riches et l'intérêt économique vise le gain de l’industrie pharmaceutique et l'exploitation des ressources, surtout le sous-sol, dans les Pays pauvres.
La politique démographique a comme objet l’homme, avec sa dignité, il est donc fort réductif d'en parler en terme de statistiques et chiffres.
Nous connaissons bien le duel qui a eu lieu entre Etats-Unis et le Saint Siège à la Conférence Mondiale de la Population du Caire en 1994.
D'après les déclarations du Sous-secrétaire du département d'Etat Américain, M. Timohy Wirth, les Etats-Unis y avaient participé pour attendre un consensus global sur les stratégies de fond pour la planification mondiale, augmenter les investissements pour les programmes de planification familiale et mettre sur place un réseau de structures pour les finaliser.
Le Saint Siège pour la responsabilité que l'Eglise ressent sur l'homme comme créature qui lui a été confié par Dieu, s'est battu plutôt pour la promotion de la dignité de la personne humaine, la sacralité de la vie humaine, qui est avant tout un don et sur la responsabilité du couple dans la transmission de cette même vie en considérant le fait qu'au «libre choix» s'oppose le «choix responsable».
Pourquoi les Pays du Tiers-monde ont été et sont toujours les cibles de tout cet arsenal de moyens puissants de contrôle de la population? Lors des précédents Congrès de Population de la UNFPA : Bucarest (1974), Mexico City (1984), on pouvait déduire la réponse de ce qui était déjà connu. Mais il était difficile d'en faire la preuve, même si une recherche en profondeur eut pu - peut-être - y arriver. Cette recherche a été maintenant magistralement faite, et la déclassification (passage au domaine public) de documents du gouvernement top secret des Etats-Unis lui a donné un cachet officiel.
Quelques citations suffiront, pour donner une idée de ce qui est réellement en jeu depuis la Conférence du Caire:
a. «Notre pays possède autour de 50 % de la richesse du monde, mais seulement 6,3 % de sa population... Dans cette situation, nous ne pouvons pas éviter d'être objets d'envie et de ressentiment. Notre travail véritable... est de mettre en oeuvre un jeu de relations qui nous permettra de maintenir cette situation d'inégalité... Pour cela, nous avons à laisser tomber toute sentimentalité et rêverie... Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe d'être altruistes et de jouer aux bienfaiteurs mondiaux... Nous devons penser en termes clairs de pouvoir. Moins nous sommes
encombrés de slogans idéalistes, mieux cela vaut pour nous»
b. En lançant un programme de modernisation, les puissances actuellement dominantes... créeraient un monde futur dans lequel leurs propres peuples deviendraient progressivement des minorités et auraient une proportion de plus en plus petite des richesses et du pouvoir dans le monde. Le choix d'une politique nationale vis-à-vis des régions sous-développées doit être fait en tenant compte de cela».
c. « Le Plan Mondial d'Action pour la Population Mondiale... est un cadre excellent pour développer un ensemble mondial de programmes de population et de planning familial... Une action positive des U.S.A. nous rapprochera de nos objectifs... nous devons prendre garde à ce que nos actions n’apparaissent pas aux pays en développement comme une politique de Pays industrialisé dirigée contre les Pays en développement. Il faut faire en sorte qu'en ce domaine toute approche que nous appuyons puisse l’être aussi dans notre pays... Pour rassurer les autres sur nos intentions, nous devrions mettre l'accent sur le droit des individus et des couples à déterminer librement et de façon responsable le nombre et l'espacement de leurs enfants...»
d. «Nous devons reconnaître, bien que nous ne puissions pas le dire publiquement, que nous avons besoin de mettre les hommes forts d'Afrique de notre côté... La plus grande partie de l'Afrique sera bientôt indépendante et il serait naïf de la part des U.S.A. d'espérer qu elle sera démocratique...Le Président fut d'accord pour dire qu'il serait bon pour nous d'essayer d'atteindre les hommes forts d'Afrique.. Le Président demanda à M Stans s'il était devenu maintenant expert pour l'Afrique, après son voyage sur ce continent. M. Stans,, tout en récusant toute expertise, dit qu'à son avis beaucoup d'Africain n’étaient pas encore descendus de leurs arbres ('still belonged in the trees')»
Religion Piege A Con
En Janvier, 2014 (10:54 AM)Pour Les Croyants
En Janvier, 2014 (11:01 AM)Participer à la Discussion