Naître avant terme expose à un risque plus important de développer du diabète ou des maladies associées à l'obésité.
Naître prématurément serait nocif pour la santé métabolique et endocrine durant l'enfance. C'est la conclusion de chercheurs de la Ben-Gurion University of Negev en Israël dans une étude parue dans American Journal of Obstetrics and Gynecology. Ils ont analysé les données de santé de 171 000 enfants nés à terme et 54 000 prématurés, entre 1991 et 2013. Plus précisément, ils se sont intéressés aux hospitalisations survenue durant leur enfance jusqu'à leur majorité et à leur motif. Les hospitalisations pour des troubles métaboliques ou endocriniens (ce qui concerne les hormones) comme le diabète, l'obésité, l'hypoglycémie, l'hyperlipidémie ou hypothyroïdie sont en effet plus fréquentes chez les enfants nés avant 39 semaines par rapport à ceux nés après ce seuil. L'effet est constaté notamment chez les enfants de plus de cinq ans.
DES RISQUES POUR LA MÈRE
Les chercheurs observent que les prématurés sont plus sujets au diabète de type 1, au surpoids, à l'obésité, et aux maladies qui y sont associées. Leur espérance de vie serait également raccourcie. Pour la mère, mettre au monde un enfant avant terme représente un sur-risque d'hypertension et de diabète gestationnel. Les naissances s'effectuent aussi davantage par césarienne, avec un poids du bébé plus faible en moyenne. Les enfants nés à terme sont au contraire moins susceptibles de naître avec un faible poids (moins de 2,5 kilogrammes).
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