La fin d’année risque de s’annoncer très compliquée au plan épidémiologique pour la bronchiolite et la gastro-entérite. Ces deux maladies sont en effet en pleine expansion, et se propagent rapidement sur le territoire hexagonal.
Après l'Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d'Azur, c’est au tour de la Bretagne, de la Normandie, des Hauts-de-France, du Grand-Est et du Centre d’être balayés par l’épidémie de bronchiolite. Sur la seule semaine du 21 au 27 novembre, le nombre d’enfants de moins de 2 ans –les principales victimes de cette infection respiratoire– hospitalisés pour cause de bronchiolite a bondi de 50% par rapport à la semaine précédente. Le nombre de visites à domicile recensées par SOS Médecins a suivi le même chemin (+44%).
Autre maladie hivernale qui fait à la fois preuve de précocité et de vigueur: la gastro-entérite. Qui fait même preube d’une évolution étonnante: toujours dans la semaine du 21 au 27 novembre, le nombre de consultations auprès d'un médecin généraliste pour cette maladie virale, caractérisée par des diarrhées et des vomissements, a grimpé à 207 pour 100.000 habitants. Il a dépassé le seuil épidémique… presque trois semaines après l’avoir quitté. Un premier pic s’était déjà manifesté fin octobre, pendant deux semaines, avant de baisser. Les autorités sanitaires estiment même qu’il n’y a pas de lien entre les deux épisodes, et que la première poussée en octobre était purement conjoncturel et n’était pas caractéristique d’une "arrivée précoce de l'épidémie saisonnière".
La grippe par contre semble se tenir tranquille pour l’instant. Avec seulement 32 cas pour 100.000 habitants, l’épidémie n’a pas encore commencé.
1 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2016 (16:28 PM)Participer à la Discussion