Le tabac contribuerait à faire diminuer la sensation de faim et les apports caloriques chez les fumeurs. La cigarette, qui agit directement sur le taux de ghréline, une hormone digestive qui contrôle notre appétit (« l’hormone de la faim »), limiterait ainsi la prise de poids tout en favorisant l’arrivée de kilos supplémentaires chez celles et ceux qui arrêtent de fumer.
Fumer réduit l’apport nutritif quotidien de 152 calories
Le constat est vécu au quotidien par les fumeurs, qui hésitent fortement à écraser leur dernière cigarette, tant la prise de poids les inquiète. Et il vient d’être scientifiquement prouvé par des chercheurs grecs.
Présentée dans le cadre du Congrès international de la Société Respiratoire Européenne (ERS) qui s’est tenu jusqu’à ce 7 septembre à Londres (Royaume-Uni),leur étude démontre que le tabac bouleverserait le rôle de « l’hormone de la faim » censée contrôler notre appétit et que le fait de fumer réduit précisément l’apport nutritif quotidien de 152 calories. Pour parvenir à cette conclusion, les spécialistes ont observé le comportement de deux groupes de sept volontaires en bonne santé après avoir, pour les uns, fumé deux cigarettes ou, pour les autres, simplement tenu un clope.
De futures études réalisées sur un panel plus large de volontaires
Invités, après 45 minutes, à manger ce qu’ils souhaitaient, les sujets ont ensuite subi des tests sanguins et une évaluation de leur apport calorique, de leur appétit et de leur envie de fumer.
Les experts ont alors établi ce lien entre la consommation de tabac, la faim, la valeur calorique des aliments choisis ou encore la quantité de certaines hormones présentes dans l’organisme. Si le travail des scientifiques grecs vient démontrer la croyance populaire, il doit être enrichi de nouveaux résultats issus de futures études réalisées sur un panel plus large de volontaires.
0 Commentaires
Participer à la Discussion