Le Sénégal va revoir les textes qui régissent son industrie pharmaceutique. Selon le ministre de l'Economie, il faut ouvrir le secteur davantage aux investisseurs. Amadou Hott a laissé entendre que le Sénégal va revoir le code de la pharmacie, qui oblige que, dans ce secteur, 51% des parts doivent être détenus par des pharmaciens". "Nous pensons que c'est un frein à l'investissement", lance-t-il.
Dans une interview accordée à Jeune Afrique dans un numéro spécial de ce mois de juillet, le ministre a affirmé que la souveraineté sanitaire passe avant tout par un meilleur accès aux infrastructures de soins. "L'État va mettre en place un plan quinquennal pour améliorer ce point et former davantage de personnel médical. Nous organiserons une table ronde des bailleurs de fonds pour nous aider dans ce domaine".
Cette réforme des textes permettra aussi aux investisseurs de mieux s'en sortir. Selon le ministre, actuellement au Sénégal, un industriel ne peut pas récupérer la Tva sur les intrants, puisque celle-ci n'existe pas sur les produits pharmaceutiques. "Il faut que l'on trouve une formule pour rendre les choses plus équitables pour les producteurs locaux", suggère-t-il.
De même, les délais d'autorisation de mise en circulation sur le marché seront redéfinis.
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