Le Premier ministre Ousmane Sonko est en train de décliner les ambitions du gouvernement dans le cadre de sa déclaration de politique générale. Face aux parlementaires, il a, parlant du domaine de la santé, mis l’accent sur le financement, l'organisation et la gestion. Cela, à travers une approche multisectorielle.
L'État, dit-il, renforcera la mise en œuvre de la stratégie de la santé dans l'autonomie et va agir sur tous les détails nécessaires. Dans toutes les régions, les unités de prise en charge précoces des maladies chroniques et des épidémies seront mises sur pied.
De même, le chef du gouvernement promet des «services d'accueil, l'information et l'orientation fonctionnelle, avec des personnels bien formés et qualifiés. Les services d'accueil des régions sont élargis et modernisés, avec des personnels équipés et les financements isolés seront recherchés, y compris dans le biais de la promotion pratique de la banque pour la santé et la portabilité des patients malades, la digitalisation intégrale de la santé se fera à travers le développement des plateformes numériques et des systèmes d'information digitalisés ».
Il faut noter que tout ceci se fera, toujours selon le Premier ministre, « dans un cadre respectant les principes vis-à-vis de l'État et garantissant les droits des acteurs. Le dossier patient informatisé, déjà disponible, sera mis à l'échelle populaire de ce sujet avec des approches majeures. Le projet d'industrialisation pharmaceutique sera mené à l'existence aussi bien pour les médicaments que pour la production de vaccins, avec l'appui des partenaires au développement et à la sécurité publique locaux ».
Aux défis dans le domaine de la santé s’ajoutent la pharmacopée et la médecine traditionnelle « qui ne seront pas en reste ». « Elles seront mises en carrière par le cadre de la mise en fonctionnalité optimale de l'Agence sénégalaise de l'alimentation pharmaceutique et de la Société sénégalaise de la pharmacie nationale de la production ».
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