Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Moussa Mbaye, a mis en garde samedi contre la possible disparition de nombreuses plantes médicinales au Sénégal.
"D'ici peu de temps, si des mesures efficaces de sauvegarde ne sont pas prises, de nombreuses plantes médicinales disparaîtront sans avoir été scientifiquement étudiées", a averti M. Mbaye.
Ces plantes risquent de disparaître "avec des principes actifs qui auraient pu enrichir notre pharmacopée", a-t-il souligné, ajoutant que "c’est le patrimoine thérapeutique du continent africain qui est en danger".
Moussa Mbaye intervenait à la cérémonie de célébration de la 11e Journée africaine de médecine traditionnelle. "Recherche-développement en médecine traditionnelle" était le thème de la cérémonie.
La flore africaine se caractérise par son extrême richesse et sa très grande diversité et comprend "plus de 30.000 espèces médicinales exploitées sans précaution particulière", selon lui.
Il a préconisé la promotion de la recherche dans la médecine traditionnelle africaine, dans le but de développer et améliorer les récents progrès enregistrés dans ce domaine.
"La recherche-développement sur la médecine traditionnelle doit bénéficier d’une plus grande promotion et d’un plus grand appui", a-t-il ajouté, souhaitant "une exploitation plus poussée des plantes médicinales [...] dont le pouvoir économique est estimé à plus de 60 milliards de dollars".
Les gouvernements doivent inscrire la recherche-développement en médecine traditionnelle dans leur programme de recherche, selon le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à la cérémonie, le docteur Malang Coly.
"Ils doivent créer des lignes budgétaires pour soutenir la mise en œuvre de la stratégie sur la médecine traditionnelle adoptée par le comité régional de l’OMS pour l’Afrique", a dit M. Coly, assurant que l’OMS continuera de soutenir les efforts des pays membres visant à faire de la médecine traditionnelle un élément vital de leur système national de santé.
Salimata Diop Dramé, représentante des ONG intervenant dans la promotion de médecine traditionnelle, regrette qu'en dépit des promesses faites par l'Etat du Sénégal, le projet de loi censé légaliser la médecine traditionnelle n'est pas encore soumis à l'examen du Parlement, plusieurs années après son élaboration.
Elle a salué l'élaboration, par le ministère de la Santé et de l'Action sociale, d'"un plan stratégique de la médecine traditionnelle", estimant que c'est "une avancée notable" vers l'examen du projet de loi déjà indiqué par le Parlement.
Ce projet de loi doit être voté "pour la sécurité de nos concitoyens, qui sont obligés, à cause des situations économiques difficiles, de faire recours à la médecine traditionnelle", a ajouté Mme Dramé, déplorant que "la médecine traditionnelle soit le parent pauvre de la politique nationale de santé" au Sénégal.
3 Commentaires
La Santé
En Août, 2013 (20:01 PM)Ardoo
En Août, 2013 (21:36 PM)Des etudes etablissent que 60 à 80% de la population mondiale utilise des plantas medicinales pour des buts curatifs, en un moment de sa vie. Qui, au Sénégal n´a pas pris des feuilles ou des racines pour une automedication parceque un parent ou un ami te la dis, ou de manière personnelle.
Aujourdhui la science offre des produits dont la qualité, la sécurité et l´éficacité sont bien demontrés, avec un indice bàs d´effets adeverses.
Je suis bien d´accord sur la legislation en matière de plantes medicinales, mais une legislation qui ne s´incline pas pour les intêrets des multinationnales pharmaceutiques, mais pour la demande sociale en medicaments.
Bien sûr il faut ameliorer la politique d´etudes et de recherches scientifiques de produits vegetaux pour des fins thérapeutiques.
Introduire dans les plans d´etude et de formation en medecine et pharmacie, la phytotherapie comme matière optative.
Former le personne medical à travers de cours, d´experts et masters en phytotherapie.
Avoir des informations rigoureuses et fiables sur les plantes medicinales.
Promouvoire la production, transformation y commercialisation de plantes medicinales´.
introduire l´utilisation des plantes medicinales dans les soins de santé primaire
Medecine Plante
En Septembre, 2013 (11:52 AM)j ai deja eu à faire remarquer à un animateur de blog que l article recopié ne concernait pas les Noirs puisqu on parlait de rosir de plaisir!
on peut utiliser les plantes de nos pays à condition de bien les connaitre mais il ne faut arreter d arnaquer les gens
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