Le Sénégal fait face à un regain de contaminations au Coronavirus depuis quelques jours. La raison ? L’effet Tabaski.
«On fait face à une nouvelle vague de contaminations eu égard à l'augmentation des cas. Ce, à cause de la Tabaski qui a beaucoup contribué à la propagation de la Covid-19», reconnaît Mamadou Ndiaye, le Directeur de la prévention.
L’invité de ce dimanche de l'émission Grand Jury de la Rfm d'ajouter : "Nous entamons notre 6e mois d'épidémie et l'allègement des mesures barrières a aussi participé à cette nouvelle vague de contaminations".
Dans la foulée, Mamadou Ndiaye annonce que la fin de la pandémie n’est pas pour 2020.
Mais, déclare-t-il avec optimisme, la Covid-19 peut ne pas constituer un problème de santé publique majeur bien avant la fin de l’année.
Par ailleurs, il reconnait que la communauté scientifique avait sous-estimé la maladie.
Quid des tests de dépistage massif ? Le Directeur de la révention renseigne qu’il sera extrêmement difficile pour le Sénégal de faire de 4000 par jour. Ce, dit-il, à cause de limites techniques.
«Si on procède à des tests massifs, les agents ne soigneront pas mais ne feront que des prélèvements. Ce n’est pas normal que les agents de santé ne fassent que de la Covid», fait-il savoir.
Et de marteler : «Il ne faut pas tester pour tester. Il faut tester ceux qui en ont besoin. À propos des tests rapides, ceux-ci doivent être adossés à une stratégie».
Ndiaye, qui révèle que les services de réanimation ne sont pas débordés, d'alerter : "Mais, on se prépare à un débordement de la situation, car le Sénégal a frôlé la barre des 250 cas graves".
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