C’est le récit glaçant d’une victime de la variole du singe. Sébastian, un Suédois de 39 ans vivant à Brooklyn, aux États-Unis, en a vu des vertes et des pas mûres. Il raconte avoir d’abord effectué un autotest Covid, qui s’est rapidement avéré négatif. C’est seulement après qu’il a commencé à suspecter la variole du singe.
‘’Deux jours après le début des symptômes, l’éruption s’est manifestée par des lésions au niveau de l’anus et de du rectum. C’était une sensation de picotements et de démangeaisons. Je n’avais pas peur, à ce stade. On m’avait dit que la maladie serait bénigne et que j’étais en parfaite santé, sans maladies sous-jacentes. Mais je n’avais aucune idée de la gravité de la situation’’.
‘’J’ai développé des lésions littéralement partout. Elles ressemblaient d’abord à des piqûres de moustique avant de se transformer en cloques qui finissaient par éclater, puis par former une croûte avant de laisser une cicatrice. J’en avais sur mon crâne, mon visage, mes bras, mes jambes, mes pieds, mes mains, mon torse, mon dos et cinq justes sur mon coude droit. Au plus fort de la maladie, j’avais plus de 50 lésions, une fièvre de 39°C et une douleur intense”.
Cela est survenu après une courte visite à l’hôpital où il s’est fait tester pour la variole du singe, ainsi que d’autres IST. Sébastian a été renvoyé chez lui avec du tylenol. C’est à ce moment que son calvaire a réellement commencé.
‘’Après mon retour à la maison, l’éruption a commencé à s’étendre’’. Le lendemain, Sébastian reçoit ses résultats d’Ist : positif pour la gonorrhée.² “J’ai développé de l’urticaire sur tout le corps, ainsi qu’un mal de tête, des douleurs articulaires dans les doigts et les épaules, et une étrange douleur dans le tibia qui est devenue si douloureuse que je ne pouvais pas me lever. La nuit, je me réveillais, fou de douleur et de démangeaisons”.
Sébastian explique avoir eu des relations sexuelles avec plusieurs hommes pendant le week-end de la Pride. Une semaine plus tard, le 1er juillet, plus précisément, il a commencé à se sentir fiévreux et très fatigué. Quatre jours plus tard, Sébastian avait eu la confirmation qu’il était positif à la variole du singe.
Une histoire qui se termine finalement bien. Mais Sébastian craint que cette maladie ne devienne endémique. “Surtout chez les hommes gays, si ce n’est pas déjà le cas. J’ai peur que nous soyons coincés avec cette maladie pour toujours”.
8 Commentaires
Noon
En Juillet, 2022 (15:14 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (18:04 PM)Homo khadj moko gueune
Bo wéré toubal sinon diahalnama nga dieume mako wakh
Wall Zone
En Juillet, 2022 (20:56 PM)Même dans les salons de tchaga comme Sweet beauté on peut attraper cette saloperie.
Mieux vaut être sérieux et fidèle à ces 2 femmes.
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