Identifié pour la première fois en Afrique du Sud, Omicron, nouveau variant de la Covid-19, poursuit sa percée et est désormais présent en Afrique de l’Ouest. Cette souche particulièrement contagieuse du SARS-CoV-2 a été détectée au Ghana et au Nigeria, selon l’Organisation mondiale de la santé. Ce, à une période où les pays africains intensifient les mesures visant à détecter et à contrôler la propagation de ce variant.
Le Botswana et l’Afrique du Sud ont déjà notifié respectivement 19 et 172 cas de Covid-19 dus à Omicron. Ce variant a déjà été détecté dans plus de 24 pays du monde. Les deux pays d’Afrique australe concentrent 62 % des cas notifiés dans le monde.
Nombre élevé de mutations
Le variant Omicron présente un nombre élevé de mutations : 32 en tout, dans sa protéine Spike. Selon l’Organisation mondiale de la santé, des données préliminaires suggèrent un risque accru de réinfection par rapport à d’autres variants préoccupants.
Les chercheurs et scientifiques en Afrique du Sud et dans la région africaine intensifient actuellement leurs recherches pour comprendre la transmissibilité, la gravité et l’impact du variant Omicron sur les vaccins, les produits de diagnostic et les traitements disponibles, et pour déterminer si ce variant alimente la dernière flambée d’infections par la Covid-19.
D’ailleurs, dans le cadre de sa collaboration avec les gouvernements africains en vue d’accélérer les études et de renforcer la riposte au nouveau variant, l’OMS appelle les pays à séquencer entre 75 et 150 échantillons par semaine.
«La détection et la notification en temps utile du nouveau variant par le Botswana et l’Afrique du Sud ont fait gagner du temps au monde entier. Nous disposons d’une fenêtre d’opportunité, mais nous devons agir rapidement et intensifier les mesures de détection et de prévention. Les pays doivent adapter leur riposte à la Covid-19 et mettre fin à une remontée des cas qui frapperait l’Afrique et pourrait submerger des établissements de santé déjà très sollicités», a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
12 millions de dollars pour les activités de riposte
A l’échelle africaine, l’émergence d’Omicron est une source de préoccupation majeure. L’OMS a déjà mobilisé 12 millions de dollars pour financer les activités de riposte essentielles dans les pays de la région africaine au cours des trois prochains mois.
Elle rappelle aussi qu’il est aujourd’hui plus qu’important pour les pays africains de vacciner les populations. En effet, seulement 102 millions de personnes, soit 7,5 %, sont entièrement vaccinées. Plus de 80 % des habitants d’Afrique doivent encore recevoir une première dose de vaccin anti-Covid-19.
Seuls cinq pays africains ont atteint l’objectif mondial fixé par l’OMS consistant à vacciner 40 % de la population de chaque pays avant la fin de 2021. Le Botswana pourrait devenir le sixième pays à y parvenir, si son rythme de vaccination actuel est maintenu.
«La combinaison des faibles taux de vaccination, de la poursuite de la propagation du virus et des mutations de ce virus est un mélange toxique. Le variant Omicron est un signal d’alarme qui montre que la menace de la Covid-19 est bien réelle. Avec l’amélioration des approvisionnements en vaccins, les pays africains devraient élargir la couverture vaccinale afin de mieux protéger leur population», a déclaré hier la Dre Moeti.
Le Botswana et l’Afrique du Sud ont déjà notifié respectivement 19 et 172 cas de Covid-19 dus à Omicron. Ce variant a déjà été détecté dans plus de 24 pays du monde. Les deux pays d’Afrique australe concentrent 62 % des cas notifiés dans le monde.
Nombre élevé de mutations
Le variant Omicron présente un nombre élevé de mutations : 32 en tout, dans sa protéine Spike. Selon l’Organisation mondiale de la santé, des données préliminaires suggèrent un risque accru de réinfection par rapport à d’autres variants préoccupants.
Les chercheurs et scientifiques en Afrique du Sud et dans la région africaine intensifient actuellement leurs recherches pour comprendre la transmissibilité, la gravité et l’impact du variant Omicron sur les vaccins, les produits de diagnostic et les traitements disponibles, et pour déterminer si ce variant alimente la dernière flambée d’infections par la Covid-19.
D’ailleurs, dans le cadre de sa collaboration avec les gouvernements africains en vue d’accélérer les études et de renforcer la riposte au nouveau variant, l’OMS appelle les pays à séquencer entre 75 et 150 échantillons par semaine.
«La détection et la notification en temps utile du nouveau variant par le Botswana et l’Afrique du Sud ont fait gagner du temps au monde entier. Nous disposons d’une fenêtre d’opportunité, mais nous devons agir rapidement et intensifier les mesures de détection et de prévention. Les pays doivent adapter leur riposte à la Covid-19 et mettre fin à une remontée des cas qui frapperait l’Afrique et pourrait submerger des établissements de santé déjà très sollicités», a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
12 millions de dollars pour les activités de riposte
A l’échelle africaine, l’émergence d’Omicron est une source de préoccupation majeure. L’OMS a déjà mobilisé 12 millions de dollars pour financer les activités de riposte essentielles dans les pays de la région africaine au cours des trois prochains mois.
Elle rappelle aussi qu’il est aujourd’hui plus qu’important pour les pays africains de vacciner les populations. En effet, seulement 102 millions de personnes, soit 7,5 %, sont entièrement vaccinées. Plus de 80 % des habitants d’Afrique doivent encore recevoir une première dose de vaccin anti-Covid-19.
Seuls cinq pays africains ont atteint l’objectif mondial fixé par l’OMS consistant à vacciner 40 % de la population de chaque pays avant la fin de 2021. Le Botswana pourrait devenir le sixième pays à y parvenir, si son rythme de vaccination actuel est maintenu.
«La combinaison des faibles taux de vaccination, de la poursuite de la propagation du virus et des mutations de ce virus est un mélange toxique. Le variant Omicron est un signal d’alarme qui montre que la menace de la Covid-19 est bien réelle. Avec l’amélioration des approvisionnements en vaccins, les pays africains devraient élargir la couverture vaccinale afin de mieux protéger leur population», a déclaré hier la Dre Moeti.
2 Commentaires
Senegalais
En Décembre, 2021 (14:29 PM)Allahouma Houwa Al-salam
En Décembre, 2021 (17:36 PM)Depuis des siècles, l'armée et la gendarmerie sénégalaise utilisent les feuilles et graines de l'arbre Moringa comme médecine de prévention et de guérison. Tous les Imams du Sénégal connaissaient et transmettaitent les vertus de ce remède. Malheureusement, les Imams d'aujourd'hui recommandent la médecine des hommes, les vaccins, plutôt que la médecine de Dieu... Après consultation, Dieu, dans sont extrême Miséricorde, nous a rappelé le remède suivant contre le Covid: Infusion de feuilles de Moringa (Nebe day) pendant 7 jours avec miel et menthe (nana). Mais vous, Sénégalais, refusez de croire et d'utiliser ce remède. Quand la preuve de ce remède sera avérée, il ne vous restera plus qu'à compter vos morts dont vous serez tous responsables...
Alhamdoulilahi rabbil alamin
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