Nous le savons bien, la qualité de vie qui se dégrade, une nourriture trop « saf sap », le stress de la vie moderne, une vision exaspérée affaiblissent l’organe le plus nécessaire et important du corps humain, ce qui fait fonctionner tout le reste : le cœur. D’ailleurs les sollicitations sentimentales et psychologiques ont leur siège dans le cœur selon une croyance traditionnelle. Nous savons que le cerveau est la banque de données de tout l’être humain mais quand on parle de cœur on veut identifier la partie la plus noble, sensible, nécessaire de toute personne. Sous les effets conjoints de notre style de vie, tabac, alcool, nourriture, le cœur s’affaiblit. Hypertension, tachycardie, pacemaquer, insuffisance cardiaques sont des mots désormais à la portée de tous. Conclusion : le cœur est malade.
Même Jésus dans l’Evangile de ce jour nous parle d’un cœur malade. Il attribue toutes sortes de maladies à cet organe qui aurait en son intérieur un dépôt extraordinaire d’affections prêtes à surgir à chaque instant si on n’arrive pas à prévenir ou maitriser l’action néfaste du cœur. C’est dans le cœur, au-dedans, qu’habitent : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. C’est une liste exhaustive des maux de notre temps et de tous les temps. Jésus connait bien l’intérieur des hommes, ce qui se trouve dedans. A vrai dire, cela ne faisait pas partie du projet créateur, l’homme avait été créé bon, transparent, mais l’envie du démon, la ruse de Satan ont pu transformer le cœur des hommes en un dépotoir de déchets vraiment toxiques.
Devant cette maladie de notre cœur, il faut s’inquiéter, il ne faut pas chercher le mal à droite ou à gauche, le mal nous accompagne, habite en nous, il vit dans le cœur de chacun. C’est pour cela que Jésus insiste beaucoup sur la conversion, car il sait que tout ce qui fait du mal aux hommes habite au-dedans d’eux. Il insiste, Jésus, sur la nécessité de cette introspection, pour essayer de soigner le cœur et extirper tout ce qui est mauvais au-dedans de nous. Une thérapie nécessaire si nous voulons que le cœur guérisse de ses maladies et devienne la source du bien et du bon en chacun de nous.
Un des effets de la religion, quand on la comprend dans le bon sens, c’est celui de nous aider dans la transformation du cœur. Donc il ne s’agit pas d’une observance formelle mais d’un changement progressif qui redonne à notre humanité sa forme première, qui nous ramène à la source du projet de Dieu : un homme et une femme bons créés à son image, faits pour la vie et le bonheur.
L’hostilité entre Jésus et les pharisiens nait exactement de ce point, le fait de vivre une vie soi-disant religieuse sans se soucier d’une conversion radicale et en profondeur. Cela vaut pour nous aussi, nous risquons d’adopter un style de vie pharisaïque, lorsqu’on vit la religion en surface sans que notre cœur soit engagé dans un changement radical.
C’est dans ce sens que le conseil de l’apôtre Jacques et fondamental : Accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes. Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion. C’est à partir de cette dynamique intérieure de relation avec la Parole de Dieu, que notre cœur peut guérir, c’est dans une pratique concrète de ce que le Seigneur nous dit que notre attitude pharisaïque pourra se transformer et une authentique suite du Christ.
Le contact quotidien avec la Parole du Seigneur peut produire en nous des fruits de conversion et nous aider à extirper les mauvaises herbes, des vices qui sont nichées dans notre cœur. C’est cette loi dont le Deutéronome chante les louanges. Elle est si proche, si parfaite, qu’elle peut conduire l’homme à sortir de toutes ses maladies de cœur et faire de lui une nouvelle création. Déjà le Baptême a infligé un coup mortel à cette partie de notre cœur qui représente le coté mauvais de nous-mêmes, mais il faut continuer, car la grâce sans notre volonté n’est pas efficace, il faut une décision libre et fondamentale pour permettre à la grâce du Baptême de progresser en nous pour faire de nous des hommes et des femmes nouveaux et libres de l’emprise du mal.
Mais comment sortir de nos habitudes ? Comment changer ? Comment ne pas suivre les traditions des hommes auxquelles nous sommes si attachés ? Comment ne pas entendre le reproche de Jésus : ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est lointain….
Le chemin de la conversion est toujours ouvert, il est à notre disposition, il peut être arpenté à n’importe quel moment ! N’attendons pas demain, à la prochaine occasion, quand j’aurai les dispositions. Il faut commencer tout de suite, pour ne pas laisser passer la grâce en vain. Visitons notre cœur, prenons conscience de nos maladies ; les remèdes sont toujours disponibles, comme le Pape François eut à le faire durant une audience en donnant des petite boites sous forme de médicaments, contenant un chapelet : la boite s’appelait MISERICORDINA.
On peut le prendre sans ordonnance, le pape François l a recommandé. Le remède s appelle Misericordina . Le traitement est indolore et peut se poursuivre à vie, contre toutes sortes de maux: pour répandre partout l amour, le pardon et la fraternité . Il n y a pas danger à dépasser la dose prescrite, mais il faut lire attentivement la notice.
Bien imprimé sur la boite, un cœur humain, pour montrer l’efficace de ce médicament, qui peut jour après jour, transformer notre cœur ; pour un cœur sain et sans maladies, une cure de miséricorde, de conversion et de Parole de Dieu. C’est garanti : hypertension 0, tachycardie 0, pacemaker 0, insuffisance cardiaque 0, stress 0.
Suivre attentivement les indications.
Père Bruno Favero Seneglise
10 Commentaires
Anonyme
En Août, 2015 (11:53 AM)Anonyme
En Août, 2015 (15:24 PM)Anonyme
En Août, 2015 (16:10 PM)Anonyme
En Août, 2015 (21:29 PM)Jojo
En Août, 2015 (23:43 PM)vive la paix au SENEGAL!!!!!
Le Patriote
En Août, 2015 (10:40 AM)Do
En Août, 2015 (11:17 AM)Jean Samba Sagne
En Août, 2015 (12:45 PM)La Verite
En Août, 2015 (21:12 PM)Giane
En Septembre, 2015 (09:21 AM)Dieu soit loué.
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