Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) a organisé, ce 27 mars, une conférence de presse pour discuter de la situation du pays. À quelques jours du procès Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko, ces observateurs ont pris les devants.
Les membres du Cosce ont d’abord déploré «une tension politique persistante» qui menace la paix et la cohésion sociale depuis les événements de mars 2021. «Les troubles qui ont éclaté le 16 mars dernier dans plusieurs localités du pays (deux morts et de nombreux blessés) en sont une épouvantable illustration», affirment-ils dans leur déclaration.
Le Cosce condamne avec fermeté le traitement que les forces de l’ordre ont fait subir à Ousmane Sonko. Le collectif soutient que cette violence est d’autant plus "incompréhensible" et "inacceptable", que les forces de l’ordre n’avaient ni mandat d’amener ni mandat d’arrêt. Ils ont également déploré les appels à la violence et condamnent les dégradations des biens d’autrui. Le collectif prône l’apaisement et interpelle les acteurs politiques à avoir un sens élevé de la responsabilité pour préserver la démocratie, la paix et la cohésion sociale. Les membres du collectif exhortent les acteurs politiques à se retrouver autour d’une table pour renouer le fil du dialogue afin de créer les conditions d’une Présidentielle crédible et apaisée en 2024.
1 Commentaires
Bmbsm
En Mars, 2023 (15:25 PM)ton heure de gloire ! Tu as su préserver ce charmant naturel qui attirera tant de convoitises.
Surtout, garde un oeil attentif sur tes douloureuses leçons, impitoyablement enseignées par
un passé, aussi lointain que présent, pour ne plus jamais te laisser berner ; et surtout pas
par l’odeur de l’argent !
Oh Afrique, Afrique,
mon Afrique ! J’aimerais tant te voir enfin, un jour, à ta vraie place : celle de la reine des
princesses… Oh Afrique, brave
Afrique ! Combien de mères sauraient-elles encore garder le sourire, après avoir perdu
autant de progénitures ? Oh Afrique,
Afrique des terres ancestrales ! Il est tant, de bénéficier enfin des produits dérivés de ta
propre semence. Oh Afrique,
jeune Afrique ! Comment peux-tu encore admettre qu’on ose venir te réclamer des dettes,
après t’avoir amputée avec l’esclavage et dépouillée, de tout genre, par la
colonisation.
Oh Afrique, Afrique de la jeunesse ! Nous ne devrons plus, nous ne pourrons plus laisser
notre “mère “ vivre dans de pareilles conditions ! Cessons donc de fuir aux cris désespérés
de notre “mère“ ! Cessons donc d’attendre ces autres, dont la plupart, sont à l’origine ou
ont contribué ou contribuent encore, dans ce désastre ! Régénération ! Oui j’ai bien dit,
Régénération ! Et quelle Régénération ? Je parle bien, là, de la Régénération de la Puissance
Africaine.
Oh
Afrique, douce Afrique ! Réveil toi, c’est l’heure de l’émancipation!
Oh Afrique, Afrique des conscients ! Je crois fermement que nous
sommes les bourgeons de cet arbre dont parlait, un certain fou amoureux de l’Afrique (tous
mes hommages à David Diop). Cet arbre robuste et jeune, qui repousse, qui repousse, qui
repousse patiemment et obstinément, et dont les fruits ont peu à peu l’amère saveur de la
liberté !
(Si vous nous minimisez, nous grandirons ! Si vous nous considérez nous grandirons tous
ensemble !)
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