Ce n'est sans doute pas la première fois que les militants de la Diaspora du parti de Rewmi d'Idrissa Seck, participent au financement d'une campagne électorale de leur leader. Mais le concept "Rewmi Diaspora stratégie" lancé récemment pour collecter des fonds en vue de la présidentielle prévue en 2024 est probablement la plus collégiale. Elle a aussi plus d'ampleur en cette période de Covid-19, mais aussi à un moment où leur patron se fait discret.
Moustapha Dramé, responsable Rewmi France et de la communication (Rds), revient sur les raisons qui ont poussé ses camarades à lancer cette collecte. "Nous allons faire lors de la prochaine présidentielle trois décennies dans l'opposition. Et quand on n'a pas beaucoup d'élus, ça laisse des traces sur le portefeuille même s'il y a des bonnes volontés. Ceci me permet de dire que le président Idrissa Seck n'est pas à l'origine de cette collecte de fonds. Il a, d'ailleurs, été surpris quand nous lui avons présenté le rapport de synthèse des travaux auquel tous les membres volontaires de Rewmi de la diaspora ont participé", lance-il.
Selon ce responsable de politique, les trois dernières joutes électorale, les campagnes électorales d'Idrissa Seck n'ont jamais été comme ils les souhaiteraient. Et cela est souvent dû à des problèmes financiers. "Il y a certes, des impondérables, mais le principal souci c'était surtout que les moyens étaient assez limités. Il fallait donc programmer la campagne électorale en fonction des moyens", explique-t-il.
Pour Moustapha Dramé et ses mais, c'est possible de bien faire de la politique sans argent. Mais c'est très difficile de gagner des élections sans fonds. "Partant de ce constat, on s'est posé la question de savoir que pourrions nous faire pour être utiles à Rewmi afin d'accompagner le président Idrissa Seck en 2024, s'interroge le responsable de ce parti. C'est comme ça que l'idée de cette collecte est née", explique-t-il.
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