Dans un soucis de préservation de la stabilité économique et financière par un soutien au secteur privé pour le maintien des emplois, l'État a mis en place un mécanisme de financement en partenariat avec les établissements bancaires. Ce, pour accompagner les entreprises durement affectées par la pandémie du Covid-19.
Au cours d'un point de presse, le député Malick Guèye a attiré l'attention du ministre de l'Economie sur les mesures prises dans le cadre de cet accord-cadre avec ces structures bancaires.
Selon le parlementaire, cette mesure souffre de sérieux problèmes d'application.
''En effet, jusqu'à présent, certaines banques, d'après les chefs d'agence et autres structures décentralisées, n'ont reçu aucune notification pour pouvoir recevoir des dossiers de crédit du fond de garantie de résilience comme déclaré il y a quinze jours par le ministre Amadou Hott'', regrette Malick Gueye.
Il assure que la situation économique actuelle a besoin de plus de concret que de communication.
''J'attire l'attention du ministre pour qu'il sache que sa communication n'est pas la réalité. Je recommande au ministre de veiller à ce que les banques puissent sortir de la communication pour basculer vers la réalité. L'environnement économique n'a plus besoin de communication mais de concret. Si l'État a mis 50 milliards pour les entreprises que ces 50 milliards soient effectifs. Que les lignes de crédit soient effectives. Les banques doivent jouer leur rôle dans la riposte contre le Covid-19 en tant que citoyen'', dit le parlementaire, qui estime que ''ce fonds de résilience économique devrait permettre aux Tpe et Pme de recevoir un crédit automatique''.
D'après Malick Gueye, après le Covid-19, l'État devrait penser à promouvoir la nationalisation de certaines banques.
''L'État ne maîtrise pas le tissu bancaire dont 80% sont contrôlés par des étrangers'', soutient le député.
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